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Critique de Verdorie
Billet pour l'ensemble de la série : 4 x 2 tomes, adaptés et résumant les quatre romans du Cycle de Tschaï (Le Chasch, le Wankh, le Dirdir, le Pnume... faisant référence aux quatre races extraterrestres) que Jack Vance avait écrit entre 1968 et 1970.
Comme l'intégrale n'est (pour l'instant ? désormais ?) plus disponible en librairie, j'ai dû me contenter de ce "raccourci" afin de pouvoir participer au voyage, mais dans l'incapacité de comparer avec l'original.
La randonnée extra-planétaire m'a globalement bien captivée, sauf sur le trajet des deux derniers tomes quand l'amourette du personnage principal, Adam Reith, prend le pas sur l'aventure et faiblit quelque peu l'ensemble.
Sinon la planète Tschaï vaut réellement une exploration dans l'imaginaire incroyablement riche de Vance qui sait créer de toutes pièces des civilisations extrêmement codifiées où chaque extraterrestre, chaque humain, tribu, ethnie, occupe une place définie, caractérisée par des codes vestimentaires, des couleurs, le physique, des comportements, des coutumes, le langage... (J'ai retrouvé chez les Wankh's une communication par instrument de musique interposé, similaire à celle déjà décrite dans la nouvelle "Le papillon de lune" de 1961... dans le recueil "Baroudeur" e.a.).
Pour Adam Reith (capitaine des SEAL's américains) dont le vaisseau spatial a été torpillé et qui échoue comme seul survivant sur Tschaï, c'est aussi un périple imprégné d'amitié. Belle amitié, en effet, mais amitié toute masculine et dont la femme est pratiquement exclue.
Ayant lu des critiques et commentaires d'autres oeuvres de Vance, j'étais prévenue du "statut" que l'auteur accorde à la femme en général...et que je n'aime (évidemment !) pas du tout : celle d'une femelle naïve ornementale qu'on peut torturer à souhait (peuh !).
Or si, planétairement, ce voyage était très plaisant dans la manière d'aborder des êtres -humanoïdes et autres- fort dissemblables, de visiter des paysages, villes, architectures, sculptures exotiques (ou au contraire, sinistres, comme chez les Pnumes)... les dessins ne sont, à mon avis, pas à la hauteur du récit : pas suffisamment somptueux, pas assez Dirdir...euh, je veux dire...raffinés... très "classiques" (pour contourner l'impolitesse de dire "quelconque"), peu soignés et ne respectant pas toujours la morphologie (déterminée au départ) des protagonistes, particulièrement au niveau des visages.
Est-ce que je pense retourner sur Tschaï ?
Oui, certainement...dès que la guilde inhumaine des éditeurs permet une pérégrination plus romanesque !
(3,42 sequins/5, pour le tout)
Comme l'intégrale n'est (pour l'instant ? désormais ?) plus disponible en librairie, j'ai dû me contenter de ce "raccourci" afin de pouvoir participer au voyage, mais dans l'incapacité de comparer avec l'original.
La randonnée extra-planétaire m'a globalement bien captivée, sauf sur le trajet des deux derniers tomes quand l'amourette du personnage principal, Adam Reith, prend le pas sur l'aventure et faiblit quelque peu l'ensemble.
Sinon la planète Tschaï vaut réellement une exploration dans l'imaginaire incroyablement riche de Vance qui sait créer de toutes pièces des civilisations extrêmement codifiées où chaque extraterrestre, chaque humain, tribu, ethnie, occupe une place définie, caractérisée par des codes vestimentaires, des couleurs, le physique, des comportements, des coutumes, le langage... (J'ai retrouvé chez les Wankh's une communication par instrument de musique interposé, similaire à celle déjà décrite dans la nouvelle "Le papillon de lune" de 1961... dans le recueil "Baroudeur" e.a.).
Pour Adam Reith (capitaine des SEAL's américains) dont le vaisseau spatial a été torpillé et qui échoue comme seul survivant sur Tschaï, c'est aussi un périple imprégné d'amitié. Belle amitié, en effet, mais amitié toute masculine et dont la femme est pratiquement exclue.
Ayant lu des critiques et commentaires d'autres oeuvres de Vance, j'étais prévenue du "statut" que l'auteur accorde à la femme en général...et que je n'aime (évidemment !) pas du tout : celle d'une femelle naïve ornementale qu'on peut torturer à souhait (peuh !).
Or si, planétairement, ce voyage était très plaisant dans la manière d'aborder des êtres -humanoïdes et autres- fort dissemblables, de visiter des paysages, villes, architectures, sculptures exotiques (ou au contraire, sinistres, comme chez les Pnumes)... les dessins ne sont, à mon avis, pas à la hauteur du récit : pas suffisamment somptueux, pas assez Dirdir...euh, je veux dire...raffinés... très "classiques" (pour contourner l'impolitesse de dire "quelconque"), peu soignés et ne respectant pas toujours la morphologie (déterminée au départ) des protagonistes, particulièrement au niveau des visages.
Est-ce que je pense retourner sur Tschaï ?
Oui, certainement...dès que la guilde inhumaine des éditeurs permet une pérégrination plus romanesque !
(3,42 sequins/5, pour le tout)
