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Critique de Tostaky0


La voilà,  la suite de la saga Bowman.
Loin de l'épopée 3000 chevaux vapeurs ou du périple Équateur (les précédents épisodes pour ceux qui débarquent), La toile du monde est beaucoup moins teintée d'aventure que ses prédécesseurs.
Après les histoires d'hommes, place aux histoires de femmes.
Aileen Bowman, digne descendante de la lignée, journaliste au New York Tribune, vient couvrir l'évènement qui fait bouger tout Paris et même au-delà, l'Exposition Universelle de 1900.
Véritable garçon manqué, elle interpelle par ses tenues aussi improbables dans les rues parisiennes qu'interdites.
Se moquant du qu'en-dira-t'on.
Mais, plus qu'un reportage, qu'est donc venue chercher la rousse américaine ?
Fuit-elle ?
Trouvera-t-elle les réponses à ses questions ?
Tel l'un de ses protagoniste,  Varenne peint son roman plus qu'il ne l'écrit.
Il y a beaucoup de pudeur et de non-dit.
Si la nudité et l'amour s'expriment sous le pinceau de l'artiste, le sexe et ses effluves sont souvent survolés par l'auteur, interrogeant le lecteur, lui laissant une impression étrange,  un manque.
Mais moi, j'ai aimé l'écriture,  j'ai aimé le style, j'ai aimé les mots.
(Sublime premier article rédigé par la jeune femme pour un quotidien parisien, par exemple).
Avec ce troisième volet, Antonin Varenne clôt la saga, annoncé comme différent, il l'est, je confirme.





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