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Critique de Marti94


Illustrées par Baudoin, les trois nouvelles du recueil de Fred Vargas ont pour points communs la Seine, les cadavres qu'elle charrie, Paris et le temps qui passe, en particulier celui d'une enquête. C'est d'ailleurs pour cela que le titre est « Coule la Seine ».
L'autrice de polars nous emmène donc à Paris où l'on retrouve des personnages récurrents, le flegmatique et intuitif commissaire Jean-Baptiste Adamsberg et son adjoint, Adrien Danglard, aux méthodes très différentes. Ils vont avoir à faire à des sans-abris attachants comme Vasco di Vasco de Gama qui s'installe en face du commissariat, assis sur un banc dans « Salut et Liberté » (paru initialement dans le monde en 1997), un homme en salle de dégrisement dans « La Nuit des brutes » (qui date de 1999) et un Marchand d'éponges qui dors dehors pour ne pas laisser Martin son compagnon, un chariot de supermarché, dans « Cinq francs pièce » (publié en 2000 pour le Secours populaire français).
J'aime beaucoup l'univers que propose Fred Vargas. Mais il y a quelques choses d'un peu formaté qui m'a gênée dans les deux premiers textes de ce recueil. Alors que tous les ingrédients du suspense sont réunis et que l'on cherche à comprendre ce qui s'est passé, le commissaire Adamsberg résout le problème avec des indices dont on n'avait pas la moindre idée une minute avant. C'est plutôt frustrant, comme si la solution sortait d'un chapeau.
Par contre, j'ai adoré le dernier texte « Cinq francs pièce » parce que justement l'action est centrée sur le rapport entre le commissaire et son témoin et non pas sur la recherche du criminel.

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