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Critique de MisssLaure
Ce premier Adamsberg m'a plongée dans une ambiance Vargas réjouissante ! J'ai totalement craqué pour le grain de folie et le décalé des personnages, bien plus que pour l'enquête en elle-même.
En lisant le n°1 de la série, je voulais redécouvrir Adamsberg « du début », pour suivre son évolution au fil des affaires ; j'ai été servie à la perfection.
Jean-Baptiste Adamsberg arrive donc comme nouveau commissaire à Paris 5e avec une réputation qui le précède. Rêveur au style négligé mais non dénué d'un charme indéfinissable, c'est un doux mélange d'un Sherlock Holmes lent et flegmatique et d'un Colombo fumeur et dessinateur de feuilles d'arbres, adepte des nuits sans complication passées dans des lits divers, depuis sa séparation avec Camille il y a 8 ans.
Taiseux et « sylvestre », il a l'art de décontenancer son interlocuteur, et son lecteur. Car loin de lui l'analyse détaillée et studieuse de documents ou indices, son intuition le guide sur des chemins qui semblent parfois sortis de nulle part. C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti dans le déroulement de l'enquête autour de l'homme qui entoure d'un cercle à la craie bleue des objets divers dans les rues de Paris, jusqu'à ce que les objets deviennent des corps. Une enquête floue, avec je l'avoue, assez peu d'intérêt. Mais j'ai adoré cette atmosphère vaporeuse, ce style un peu bordélique bien loin des enquêtes policières habituelles.
La série de personnages vaut aussi le détour. Je n'oublie bien évidemment pas l'acolyte Adrien Danglard, alcoolique versé dans le vin blanc, inefficace à partir de 16 heures, mais très touchant, élevant seul deux fois deux jumeaux et un petit dernier (qui n'est pas de lui).
Les autres personnages de ce premier opus sont dans la même veine caricaturale : Charles est un aveugle beau et solitaire, Mathilde, une océanologue fantasque, et s'ajoute la vieille dame cherchant l'âme soeur dans des petites annonces. On sent que Fred Vargas s'est amusée en écrivant ce livre.
C'est décalé, excessif, peu crédible et l'intrigue, tout comme le dénouement, est un rien foutraque et d'un intérêt minime, mais cet ensemble rend ce livre et cette enquête cocasse, pleine de vie, de folie et m'a fait passer un excellent moment !
En lisant le n°1 de la série, je voulais redécouvrir Adamsberg « du début », pour suivre son évolution au fil des affaires ; j'ai été servie à la perfection.
Jean-Baptiste Adamsberg arrive donc comme nouveau commissaire à Paris 5e avec une réputation qui le précède. Rêveur au style négligé mais non dénué d'un charme indéfinissable, c'est un doux mélange d'un Sherlock Holmes lent et flegmatique et d'un Colombo fumeur et dessinateur de feuilles d'arbres, adepte des nuits sans complication passées dans des lits divers, depuis sa séparation avec Camille il y a 8 ans.
Taiseux et « sylvestre », il a l'art de décontenancer son interlocuteur, et son lecteur. Car loin de lui l'analyse détaillée et studieuse de documents ou indices, son intuition le guide sur des chemins qui semblent parfois sortis de nulle part. C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti dans le déroulement de l'enquête autour de l'homme qui entoure d'un cercle à la craie bleue des objets divers dans les rues de Paris, jusqu'à ce que les objets deviennent des corps. Une enquête floue, avec je l'avoue, assez peu d'intérêt. Mais j'ai adoré cette atmosphère vaporeuse, ce style un peu bordélique bien loin des enquêtes policières habituelles.
La série de personnages vaut aussi le détour. Je n'oublie bien évidemment pas l'acolyte Adrien Danglard, alcoolique versé dans le vin blanc, inefficace à partir de 16 heures, mais très touchant, élevant seul deux fois deux jumeaux et un petit dernier (qui n'est pas de lui).
Les autres personnages de ce premier opus sont dans la même veine caricaturale : Charles est un aveugle beau et solitaire, Mathilde, une océanologue fantasque, et s'ajoute la vieille dame cherchant l'âme soeur dans des petites annonces. On sent que Fred Vargas s'est amusée en écrivant ce livre.
C'est décalé, excessif, peu crédible et l'intrigue, tout comme le dénouement, est un rien foutraque et d'un intérêt minime, mais cet ensemble rend ce livre et cette enquête cocasse, pleine de vie, de folie et m'a fait passer un excellent moment !
