C'est l'histoire d'une bande de copains qui débute au collège de Lima. Un petit nouveau fait son apparition dans la classe de Lalo, Fufu, Ouistiti et Marlo : Cuellar. Il est plutôt brillant, mais bon camarade : il permet aux autres de copier sur lui et échange ses sucreries. Il y a le foot aussi : après les cours, ils s'entraînent pour l'équipe de la classe. Cuellar passe toutes ses grandes vacances à s'entraîner seul en vue de l'intégrer. Il est accepté par les gamins de la bande et dans l'équipe. Lors d'une sécance d'entraînement, Cuellar est mordu violemment à l'entrejambe par un chien. C'est à cet instant précis que sa vie va basculer. À la fois tragique et enfantin, dans un effet de syntaxe qui brouille les personnages et le narrateur, l'auteur dépeint l'histoire d'un garçon sans virilité dans un pays où le machiste fait partie de l'identité nationale. J'ai beaucoup aimé le style indirect libre utilisé par le romancier. Il permet de se plonger dans les aventures turbulentes du début puis nous mène à la dramatique descente aux enfers de ce garçon qui avait tout pour réussir. C'est rapide exubérant et rythmé.
Je compte bien poursuivre la lecture de l'oeuvre de
Mario Vargas LlosaCommenter  J’apprécie         262