Retrouver les bulles et les brumes d'Adamsberg, la finesse de l'humour vargasien, la saveur des mots et les trouvailles pleines de grâce et d'humanité, le réjouissant mariage de l'inventivité et de l'érudition, le mélange de profondeur, de gravité, de noirceur et de drôlerie, de fantaisie, de légèreté qui se dégage de l'univers de
Fred Vargas, c'est toujours un grand plaisir.
Bien sûr, ce n'est pas réaliste, mais on s'en fout, c'est prenant et tellement agréable à lire.
Mon seul regret : j'aime beaucoup Danglard, il fait partie de ces personnages décalés, cabossés, originaux, qui sont un des grands charmes des romans de
Fred Vargas. le "vrai" Danglard m'a manqué, Veyrenc est moins attachant, moins étonnant, et le couple d'enquêteurs qu'il forme avec Adamsberg moins captivant.
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