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Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg tome 9 sur 10
EAN : 9782081413146
496 pages
Flammarion (10/05/2017)
  Existe en édition audio
4.07/5   3446 notes
Résumé :
"- Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
- Je vois très bien dans les br... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (496) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 3446 notes
Quand sort la recluse, alors s'ouvre une brèche menaçante dans la fine équipe d'Adamsberg...Les nerfs se tendent, les citations volent, les coups aussi - et ce ne sont pas ceux de cette brute de Noël!

Quand sort la recluse, s'ouvre derechef un bestiaire fabuleux : des oiseaux, toutes sortes d'oiseaux : martins-pêcheurs qui pêchent dans les eaux troubles du souvenir, merles moqueurs qui n'attendent pas le temps des cerises mais grappillent des framboises dans la cour du commissariat, pigeons, qui roucoulent, qui pigeonnent, cloîtrés en leur pigeonnier, hors d'atteinte, chats, surtout un, énorme, vautré sur la photocopieuse, chèvres, pauvres petites chèvres de Monsieur Seguin, toujours dévorées par le loup, chiens, le chien fidèle de Saint Roch qui vient secourir son maître perdu dans ses brumes, murènes menaçantes, dentées et agressives, cachées sous leur rocher, mais surtout grouillement d' insectes: des blaps, sales bêtes au vilain nom qui se gavent de crottes de rat et la vomissent en d'immondes crachats, et surtout des araignées: veuves noires, tégénaires, et la terrible recluse, venimeuse et froussarde, dont la morsure nécrose , infecte. Et tue...

Quand sort la recluse, se réactivent les blessures d'autrefois, s'ulcèrent les plaies jamais fermées, suppurent les cicatrices, se réveillent les fantômes et les terreurs endormies. .

Quand sort la recluse,tremblent puis meurent les criminels impunis, les tortionnaires cyniques, les pères incestueux, les mauvais garçons violents, les violeurs impénitents.

Quand sort la recluse, les terres sont remuées, les boules de neige agitées, La Garbure-un restaurant béarnais- très fréquentée...

Quand sort la recluse, Retancourt rencontre Mathias, Louis aux cheveux rouges la belle Estelle, et Adamsberg un Danglard qu'il n'aurait jamais imaginé...

Quand sort la recluse, la mort des victimes est une jouissance et la capture de leur prédateur, une souffrance.

Quand sort la recluse, trottinent des vieilles dames qui se prennent pour Sherlock Holmes.

Quand sort la recluse, Sherlock - Adamsberg est pris en étau entre son flair et son vertige, entre son humanité et son devoir, entre ses anciennes fidélités et ses nouvelles découvertes.

Plus bulleux, vague, poétique, - plus maïeutique, sémantique, psychique et zoomorphique que jamais, Quand sort la recluse est un Vargas grand cru!

A déguster sans modération!
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Toujours avant d'ouvrir le dernier Vargas : cette crainte que la magie n'opère plus, cette volonté de ne pas se laisser emporter par cette aura entourant ses livres, capable de nous ôter tout esprit critique, sous prétexte que « c'est du Vargas » ! Faire table rase de toutes les étoiles d'avant. Remettre les compteurs à zéro et se lancer.

Ça y est. J'y suis. Je le tiens entre mes mains. Ce n'est pas que j'hésite à le commencer, mais plutôt que je savoure l'instant. Un Vargas, c'est comme un bon vin. Ça se regarde, ça se hume, ça se rêve, avant d'entamer la première phrase. Les premiers mots…

Il y a une part de féerie dans l'écriture de Vargas, une injonction à ne plus douter, à se laisser porter et accepter son univers : celui où les recluses sortent de leur tanière, où les vieilles dames surfent sur internet avec autant de dextérité qu'un jeune geek, où les chats se portent au pied des gamelles et où les framboises se picorent pour ne pas crever.

"- Raconte-moi cette femme qui t'a offert une araignée morte.
- Les hommes offrent bien des manteaux de fourrure. Quelle idée. Imagine-toi serrer dans te bras une femme qui porte soixante écureuils morts sur le dos.
- Tu vas porter ton araignée sur le dos ?
- Je l'ai déjà sur les épaules. Louis."

La magie opère. Perdue à travers les brumes, je suis les pensées évanescentes d'Adamsberg, les regarde se disperser doucement pour petit à petit laisser affleurer quelques vérités du passé. J'ai envie de botter le cul de Danglard, rajouter quelques ingrédients à la garbure, chercher la cellule et creuser la terre, amusée par ce nouveau visage de la Rétancourt… Je savoure doucement la lecture, me délectant des nouvelles inventions, bizarreries et trouvailles de l'auteure.

Mais ne vous y trompez pas : la noirceur des âmes n'a d'égale que la pesanteur des bulles qui naviguent entre deux eaux neuronales du cerveau de notre cher commissaire.

"C'est souvent, quand on a eu un enfer, qu'on en parle et on en parle, comme s'il fallait le tuer tous les jours. Vous me suivez ? Qu'on en parle même en rigolant, comme si ç'avait été un paradis. le bon vieux temps, quoi. Et eux, leur enfer, (...) ils l'appelaient 'La Miséricorde'."

Alors oui ! Vargas fait du Vargas. Mais c'est tellement bon, qu'on laisse le livre à porter de main, pour mieux rêver du prochain…
Lien : http://page39.eklablog.com/q..
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❤️Loxosceles rufescens 🕷

« Qui a vécu par la recluse périra par la recluse » .
Une fois de plus l'inventive Fred Vargas frappe fort avec son imagination créatrice et nous entraîne dans une enquête certes un peu surréaliste mais dans laquelle, et c'est là tout son talent, l'improbable devient vraisemblable, l'excessif passionnant.
Interpellé par les recherches internet clandestines d'un de ses officiers portant sur des décès de vieillards dans le Sud-Est par morsure de recluse, les « brumes » cérébrales du commissaire Adamsberg reprennent instantanément du service. Il faut dire que cette arachnide n'est pas agressive et sa morsure non-mortelle, son venin n'étant pas neurotoxique mais nécrotique.
Il flaire que « quelque chose cloche », ne croit pas à une coïncidence.
Au sein de sa brigade l'enquête débute dans la confidentialité entre conciliabules et tensions car les membres de son équipe sont sceptiques, oscillant entre réticence et obéissance.
Ils remontent néanmoins la piste d'un orphelinat dans lequel sévissait « la Bande des recluses » composée de pensionnaires peu scrupuleux et machiavéliques, des « Blaps » impliqués dans ce que l'on appelait alors « le cauchemar des recluses ». Cette dernière est de retour pour les décimer.
On brûle de savoir par qui, pourquoi et comment l'arachnide est devenue instrument d'attaques sadiques avant de devenir celui de furies vengeresses.
Dans cette enquête sinueuse et riche on sera également confronté à une femme Recluse contemporaine emblématique de l'araignée mais aussi à un monde de brutalité.
Cette énigme palpitante est pimentée par les sensations de malaise du flegmatique mais perspicace Adamsberg (la recluse fait resurgir un trauma de l'enfance), par ses notes décousues, ses « Proto-pensées » ou « bulles gazeuses » qui embrouillent son raisonnement mais finiront par « danser ensemble » et l'aider à élucider le mystère.
La force de ses dialogues percutants, ses personnages décalés et attachants, les intrigues secondaires, les procédures d'enquête judiciaire peu orthodoxes, les références culturelles singulières participent également à créer une atmosphère ensorcelante.
Génial et addictif❤️
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Quand sort la recluse...Adamsberg revient !
Mais que l'attente fut longue et dès le retour annoncé du commissaire et de sa fine équipe ,j'ai délaissé mes autres héros de papier sans état d'âme.
Et là, jubilation totale ou immersion dans les brumes, dans les "bulles" .
Une belle évasion.

Comme dans tout polar, le but est bien sûr de résoudre l'énigme mais ce qui différencie les ouvrages de ce genre littéraire c'est sans nul doute le charisme des personnages bien sûr mais aussi l'environnement plus ou moins riche qu'il soit culturel, scientifique, historique, ethnique ...
Et , Fred Vargas nous offre plus qu'un environnement : elle entraîne le lecteur dans son univers et, au fil des lectures, je me suis sentie happée !
Pour chaque livre, on perçoit le travail de recherche intense, un travail de fourmi ou chaque détail est traité avec une précision d'orfèvre.
On peut aussi y voir le partage d'une érudition certaine de la manière la plus ludique qui soit.
A ce propos, j'ai un peu regretté le sort réservé cette fois au "pauvre " Danglard !
Mais, je rassure ceux qui ne connaissent pas encore l'oeuvre ,tous les personnages sont bien présentés et pour le plus grand plaisir des habitués, on revoit en détail les personnalités et leurs particularités sans oublier le chat !

Le retour au quotidien sans altération du jugement est un peu laborieux ... d'ailleurs, même la quatrième de couverture est bizarre ,brumeuse , énigmatique... c'est sans doute Adamsberg qui l'a rédigée ...

Pour lire ce dernier Vargas, j'ai pris mon temps, je m'en suis délectée d'autant que j'ai désormais tout lu de cette auteure . Et, à nouveau débute l'attente du prochain !
Cette attente gourmande n'est pas sans m 'en rappeler une autre, bien plus ancienne , dans l'enfance, quand j'attendais avec impatience le nouveau "Club des Cinq" !

Toute l'oeuvre de Fred Vargas m'a plu mais, il me semble percevoir encore une belle évolution dans les derniers ouvrages ,encore plus étoffés, plus travaillés , mais ce n'est qu'un ressenti personnel ...

Et, ce dernier livre alors ?
" Un grand cru " disent d'autres lecteurs ...
Moi ,je dirais même plus ...
c'est :... "un grand cru " !




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Si vous aimiez Fred Vargas avant ( ce qui est mon cas ) vous aimerez partir à la poursuite de la recluse en question. Si vous n'aimiez pas avant, vous n'aimerez pas non plus celui-là !
On est là dans du Fred Vargas ultra vargassien. Tout y est ! Un joyeux salmigondis où on croise des araignées, des blaps, Magellan, de la garbure, des viols collectifs et des collections de boules à neige … Ben oui.
Pas de surprise en vue, donc, on peut même assez facilement et précocement deviner qui est le coupable, mais aucune importance . Un Fred Vargas, ça se déguste lentement, comme un bonbon qu'on suçotte en espérant qu'il va durer très longtemps, histoire de profiter pleinement de la qualité de la langue, comme toujours jubilatoire avec des dialogues décalés souvent truculents voyageant en absurdie. Chaque chapitre est un éloge à la digression, à la lenteur, aux méandres de la pensée, à la force de l'intuition, bien loin de beaucoup de polars actuels qui trépident à tout va dans une course folle aux rebondissements.
Et pourtant, notre cher Adamsberg a maille à partir avec cette épidémie fort inhabituelle de morts attribués à l'araignée recluse. Hypersensitif en mode sismographe à fleur de peau, il sent des microbulles gazeuses se promener dans son cerveau, se croiser, se cogner, le titiller, autant de proto-pensées parfois vacillantes qui vont le conduire à résoudre le mystère . Avec prime, toute sa joyeuse clique enquêtrice, sans surprise, si ce n'est un Danglard très en retrait et un poil rebelle.
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critiques presse (9)
LeJournaldeQuebec
31 juillet 2017
​Un rompol qu’on attendait avec impatience et qui ne nous a pas déçus, Fred Vargas ayant cette fois eu la géniale idée de confronter les méthodes souvent peu orthodoxes du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg à l’immense savoir de son adjoint Adrien Danglard.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
26 juillet 2017
Fred Vargas signe un polar érudit et élégant, finement écrit, qui peut faire autant des liens sémantiques entre le monde des insectes et celui des humains que des références au Moyen-Âge tout en développant une intrigue touffue.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeMonde
10 juillet 2017
Fred Vargas fait reprendre du service au commissaire Adamsberg avec « Quand sort la recluse », une enquête dans les méandres de l’esprit humain et la complexité du règne animal.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
14 juin 2017
Le nouveau polar de Fred Vargas, un vrai plaisir intelligent et jouissif.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
15 mai 2017
Elle est l'un des auteurs préférés des Français et son nouveau roman, Quand sort la recluse, sera encore un best-seller.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
12 mai 2017
Une nouvelle enquête loufoque et délectable du commissaire Adamsberg.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaCroix
12 mai 2017
Deux ans après le formidable « Temps glaciaires », retour à pattes feutrées – très arachnéennes – de la bande à Vargas, Adamsberg en tête.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LesEchos
11 mai 2017
Fred Vargas aime les figures libres. Ici, elle accumule triple salto et double axel pour ne pas partir dans le décor. On admire l'artiste, même si on ne croit pas une seconde à son intrigue surdéterminée.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
10 mai 2017
Une araignée tue... Et le commissaire Adamsberg reprend du service. Fred Vargas livre un polar malicieux où les mots mènent la danse et l'intrigue.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (273) Voir plus Ajouter une citation
– J’ai perdu mon portable à Grimsey.
– Où cela ?
– Dans des excréments où une brebis l’a enfoncé d’un coup de patte.
– Et vous n’avez pas tenté de l’extraire jusqu’à épuisement ?
– Ne mésestimez pas la puissance d’un sabot de brebis, Retancourt. Il devait être brisé.
– En attendant vous êtes sans téléphone ?
– J’ai pris celui du chat. Enfin, celui qui est posé sur la photocopieuse à côté de lui. Celui qui dysfonctionne. Je crois qu’un jour le chat lui a pissé dessus. Je crois que mes portables sont voués à un destin excrétal. Je ne sais pas comment je dois le prendre.
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La salle se vidait et et les visages reflétaient les mêmes pensées paradoxales : le regret d'avoir manqué le spectacle d'une passe d'arme entre Danglard et le commissaire, mais aussi la satisfaction ambiguë de se confronter à une affaire insoluble. Pensées accompagnées , au long de regards rapides, de saluts discrets envers la ténacité d'Adamsberg. Ils le jugeaient souvent rêveur et lunaire obstiné, en bien ou en mal, et attribuaient à cette anomalie l'improbable succès de ce jour. Sans comprendre qu'il voyait dans les brumes tout simplement.
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- Un Béarnais, alors. Comme vous.
-Tout juste.
-On dit que ces gars ont la tête dure, à cause de la montagne. Comme les Bretons, à cause de la mer. Une seule petite erreur et la montagne vous lâche, et la mer vous attrape. Ce sont des éléments trop grands pour l'homme, alors il faut s'endurcir le crâne, quelque chose comme cela je suppose.
-C'est possible.
- Mais là , vous êtes en train de la faire, la petite erreur. Vous vous accrochez à votre rocher, et vous allez l'avoir, votre chute dans l'éboulis.
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- J'ai perdu mon portable à Grimsey.
- Où cela ?
- Dans des excréments où une brebis l'a enfoncé d'un coup de patte.
- ...
- J'ai pris celui du chat. Enfin, celui qui est posé sur la photocopieuse à côté de lui. Celui qui dysfonctionne. Je crois qu'un jour, le chat lui a pissé dessus. Je crois que mes portables sont voués à un destin excrétal. Je ne sais pas comment je dois le prendre.
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— Et maître Carvin attend qu’on réagisse à ses foutues citations, poursuivit Mercadet, qu’on parvienne à en citer l’auteur par exemple. Il jouit de notre ignorance, il s’amuse à nous écraser, cela ne fait aucun doute.
— Par exemple ?
— Celle-ci, dit Justin en ouvrant son carnet. À propos de Nassim Bouzid, toujours : Les hommes fuient moins le mensonge que le préjudice causé par le mensonge.
[.....]
— Et de qui est la phrase, commandant Danglard ? demanda Estalère, rompant la réserve générale par son incurable absence d’à propos, ou bien sa persistante bêtise, pensaient d’autres.
— De Nietzsche, répondit finalement Danglard.
— Et c’est un type important ?
— Très.
Adamsberg crayonna un moment, se demandant comme souvent quel mystère abyssal présidait à la mémoire phénoménale de Danglard.
— Ah bon, répondit Estalère, l’air stupéfait, ses grands yeux verts écarquillés.
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Videos de Fred Vargas (47) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Vargas
Le livre lu dans cet épisode est « L'Homme aux cercles bleus » de Fred Vargas paru aux éditions J'ai lu. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Martine Bommel - Murua, psychomotricienne et Dominique Samora, assistante sociale éducative de l'hôpital marin de Hendaye AP-HP, ainsi qu'à Claire Grimbert et Patxi Uzcudun du théâtre des chimères de Biarritz.
***
Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine).Le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024.A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
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