J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Adamsberg et sa fine équipe aux prises avec des meutres déguisés en suicides et deux affaires imbriquées comme deux poupées russes. Mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris et j'achève ce polar un peu déçue. Je n'ai pas ressenti de montée du suspens, ce petit frisson qui nous fait tourner les pages comme le Derviche tourne sur lui-même. J'ai la vague impression que
Fred Vargas est restée à côté du sujet surtout dans sa description de cette société qui reconstitue les séances de l'assemblée révolutionnaire autour de
Robespierre et qui aurait pu dégager plus de force émotionnelle chez le lecteur. Je me suis davantage intéressée au périple islandais d'Adamsberg qui n'a pas été sans me rappeler la fameuse ambiance de "L'île aux trente cercueils", frissons garantis, mais du brennivin en lieu et place du chouchen, hips!
Je ne mettrai donc pas une très bonne note au cru 2015 de ma chère Vargas...
Commenter  J’apprécie         452