Si je n'étais parfaitement assuré de la très profonde honnêteté intellectuelle de
Yannick Haenel, cet homme qui a écrit un monceau de sornettes habillées de la plus crasse inculture historique et de contre-vérités flagrantes lorsqu'il a évoqué
Jan Karski, si je n'étais assuré de la parfaite intégrité morale d'un auteur qui, naguère, a été confronté devant les tribunaux à
Alina Reyes qui l'accusait d'avoir plagié certains de ses romans, si je pensais que
Yannick Haenel qui, aujourd'hui, rêve du Grand Soir tout en sirotant des cocktails pour faire la promotion de son dernier livre inepte, pouvait avoir subrepticement développé des pouvoirs extra-lucides qui lui auraient permis, par le biais de son corps astral, de discuter avec celui de
Philippe Vasset ou, qui sait, de se transformer en quelque discret passe-muraille venu traîner dans les locaux des éditions Fayard, si je n'étais donc assuré de la plus stratosphérique honnêteté de
Yannick Haenel, j'oserais trouver troublante la ressemblance entre le dernier roman de
Philippe Vasset,
La Conjuration, et ladite cucurbitacée produite par notre faux paysan germanopratin grand consommateur d'engrais sollersien, fumier odorant dont la particularité est qu'il peut s'utiliser sur les courges comme sur les attachées de presse, la différence génétique, me dit-on, étant infime entre ces deux créatures merveilleuses, ce qui suffit à expliquer aisément l'universalité radieuse de l'ardent Philippe Joyaux, né le 28 novembre 1836 (quelle jeunesse !) et qui, depuis sa solaire naissance ou presque, arrose de sa nullité la plus mauvaise collection éditoriale de France et de Navarre, L'infini bien sûr.