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Critique de Pavlik
Les éditions ankama poursuivent leur adaptation des romans de Stefan Wul en bd. Après Piège sur Zarkass, voici Niourk, scénarisée, dessinée et colorisée par l'excellent Olivier Vatine. Si Piège sur Zarkass était déjà fort sympathique, incontestablement, ce Niourk est d'une qualité supérieure. D'abord grâce au dessin, par le trait précis et l'économie de moyen dont fait preuve l'auteur; qui donne lisibilité et dynamisme à l'ensemble. Les couleurs, dominées par les tons bruns et jaunes, restituent à merveilles l'ambiance désertique qui convient à cet univers post-apocalyptique.
L'histoire prend place dans un futur où les océans du globe ce sont, en grande partie, asséchées, suite à une catastrophe que l'on devine d'origine nucléaire. L'humanité est retournée à l'âge de pierre et des tribus éparses survivent comme elles peuvent. Dans l'une d'elle vit un enfant noir, le seul du clan. A peine toléré, il vit à l'écart, subsistant des restes qu'il peut chaparder. Lorsqu'un jour le gibier commence à manquer "celui qui sait", le chef de la tribu, décide de se rendre à Santiag, la ville des dieux. Il décrète qu'à son retour, l'enfant noir mourra. Mais, quand après plusieurs jours d'absence il n'est toujours pas en vu, l'enfant noir décide de partir à sa recherche.
L'atout de cette bd est, selon moi, le charme de son univers qui dégage une certaine poésie et, faisant en cela écho au style graphique, avec peu de choses. Pas besoin de créer des dizaines d'espèces exotiques pour nous emmener ailleurs. Seuls les "poulpes" géants se rangeraient dans cette catégorie. Sinon, un ours, quelques vestiges de temps que l'on devine pas si lointains,( mais qui semblent renvoyer à une autre ère, tant la transition a du être brutale), des hommes en peaux de bêtes, suffisent à créer une atmosphère, où le plus ordinaire pour nous devient merveilleux. Par ailleurs, les préoccupations qui se dessinent en arrière plan (écologiques, scientifiques, sociales) demeurent tout à fait d'actualité, surtout quand on sait que le roman d'origine a été écrit dans les années 1950. Niourk est donc une bd à découvrir, d'autant plus si vous appréciez Olivier Vatine, car officiant à la fois au dessin et au scénario, elle exprime tout le talent du bonhomme.
L'histoire prend place dans un futur où les océans du globe ce sont, en grande partie, asséchées, suite à une catastrophe que l'on devine d'origine nucléaire. L'humanité est retournée à l'âge de pierre et des tribus éparses survivent comme elles peuvent. Dans l'une d'elle vit un enfant noir, le seul du clan. A peine toléré, il vit à l'écart, subsistant des restes qu'il peut chaparder. Lorsqu'un jour le gibier commence à manquer "celui qui sait", le chef de la tribu, décide de se rendre à Santiag, la ville des dieux. Il décrète qu'à son retour, l'enfant noir mourra. Mais, quand après plusieurs jours d'absence il n'est toujours pas en vu, l'enfant noir décide de partir à sa recherche.
L'atout de cette bd est, selon moi, le charme de son univers qui dégage une certaine poésie et, faisant en cela écho au style graphique, avec peu de choses. Pas besoin de créer des dizaines d'espèces exotiques pour nous emmener ailleurs. Seuls les "poulpes" géants se rangeraient dans cette catégorie. Sinon, un ours, quelques vestiges de temps que l'on devine pas si lointains,( mais qui semblent renvoyer à une autre ère, tant la transition a du être brutale), des hommes en peaux de bêtes, suffisent à créer une atmosphère, où le plus ordinaire pour nous devient merveilleux. Par ailleurs, les préoccupations qui se dessinent en arrière plan (écologiques, scientifiques, sociales) demeurent tout à fait d'actualité, surtout quand on sait que le roman d'origine a été écrit dans les années 1950. Niourk est donc une bd à découvrir, d'autant plus si vous appréciez Olivier Vatine, car officiant à la fois au dessin et au scénario, elle exprime tout le talent du bonhomme.
