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3,76

sur 103 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais déjà lu "n'ouvre pas les yeux" et il m'avait moyennement passionnée. Et là bof et rebof je me suis ennuyée comme dans le premier livre que j'ai lu de John Verdon. C'est long, c'est mou. Je me souviens que vaguement de l'histoire c'est dire si ce livre m'a marquée.
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une bonne enquête mais qui traine trop en longueur
on retrouve les personnages des précèdents opus mais qui manquent de vie
le livre est long, redondant, paraphrasés à pas mal d'endroits...

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L'histoire :
2000. Six personnes sont assassinées par un homme qui se fait appeler le Bon Berger. Point commun des victimes ? Elles sont riches et roulent toutes en Mercedes. Dix ans plus tard, la jeune journaliste Kim Corazon travaille sur une émission autour des familles des victimes. Pour l'aider elle fait appel à Dave Gurney, inspecteur retraité et brillant. Mais plus l'ex-policier se plonge dans cette affaire, moins il y croit et va bientôt être persuadé que le FBI et ses profilers ont fait une erreur. Malgré les menaces, Gurney va tout tenter pour faire éclater la vérité.

Mon avis :
Le titre est franchement alléchant, la quatrième de couverture est tentante alors je me suis décidée à commencer ce gros pavé de plus de 600 pages.
On retrouve les caractéristiques d'un roman policier avec des meurtres, un tueur en série, une enquête et des fausses pistes. Mais sous un angle différent avec une approche médiatique, un enquêteur retraité et une histoire qui se déroule dix ans après les faits. Ça a au moins le mérite d'innover un peu.
C'est un livre policier donc mais écrit de manière différente de la plupart d'entre eux. Pas de suspense insoutenable ici mais une enquête approfondie. On suit le cheminement exact des réflexions de l'inspecteur, la moindre de ses pensées, ce qui a parfois un côté redondant et lassant. C'est simple, c'est comme si l'auteur nous collait à lui, on vit avec jour et nuit que ce soit auprès de sa femme au sein de sa tranquille vie privée ou lors de ses recherches et entretiens utiles à son investigation. C'est déroutant car on a l'impression que ça n'avance pas et pourtant si. Pas de phrases courtes et incisives mais une écriture fluide et détaillée (très, ce qui explique les 600 pages et quelques...).
J'ai aimé la construction des personnages. J'ai rarement eu affaire à des êtres fictifs qui semblaient si réels de par leur simplicité. Pas de perso coup de coeur mais que ce soit le policier retraité tranquille mais très malin ou la journaliste à l'immaturité attachante, tous s'imbriquent parfaitement dans l'histoire. Ils sont tous là où ils doivent être, sans aucune caricature ou trait de caractère forcé.
C'est donc un livre simple qui sort du lot, il faut le dire mais je reste tout de même mitigée. Il m'a manqué cette action que j'aime trouver dans ce genre de littérature ou peut-être un personnage vraiment marquant. Toujours est-il que ce roman reste agréable à lire et ce n'est pas déplaisant de sortir un peu des sentiers battus, même si c'est en compagnie d'un flic semblable à Derrick....
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John Verdon nous présente une enquête qui m'a un peu moins impressionnée que celle qui se déroule dans son précédent roman "N'ouvre pas les yeux". Alors que j'avais été surpris, éblouis par la précédente enquête qui avait sa bonne part de bluff, ici, je n'ai été que partiellement conquis. Les personnages sont toujours aussi bien décrits, magnifiquement bien "réalisés", un grand point fort concernant l'écriture de John Verdon!

L'enquête à proprement parlée se tient très bien, le côté solo d'un ex-inspecteur de police contre la machine policière et judiciaire est relativement fascinante et captivante; mais le dénouement manque de subtilité. John Verdon utilise un mode opératoire tout de même assez intéressant pour les crimes commis; un tueur ayant une manière de faire qui donne du fil à retordre aux enquêteurs. Un mode opératoire qui demande pas mal de sang froid, un paquet de dommages collatéraux mais qui pourrait très bien fonctionner... Peut-être est-ce d'ailleurs le cas?

De quoi parle-t-on?

L'ex-inspecteur du NYPD, Dave Gurney, fraîchement à "la retraite", se remet de ses blessures par balles perpétrées quelques mois auparavant; => "n'ouvre pas les yeux".

Dave reçoit l'appel d'une vieille amie journaliste qui lui explique que sa fille, Kim, voudrait le rencontrer dans le cadre d'un travail qu'elle effectue pour devenir journaliste, comme sa mère. le sujet de sa thèse; les familles en deuil suite à un homicide, connaître la douleur ressentie, l'acceptation ou la haine, ou encore leur apathie face à l'évènement. Dave Gurney semble être le plus apte pour lui donner quelques conseils.

Il n'en a cependant aucune envie, soit... Il accepte tout de même. La jeune fille a décidé de se focaliser sur un fait divers précis, datant d'une dizaine d'années et qui a fait les gros titres à l'époque. Il s'agit d'exécutions perpétrées par un tueur surnommé "Le Bon Berger". Cet homme (ou femme) tuait systématiquement des conducteurs de Mercedes - signe de richesse? -, en plein trajet. Son combat, son message? Eliminer les personnes remplies de cupidité, avide d'argent, voulant toujours plus. Cette affaire n'a jamais été résolue, le meurtrier n'a jamais été interpellé.

La jeune fille journaliste reçoit la proposition d'une chaîne télévisée de créer une émission sur le sujet, genre téléréalité. Gurney se méfie comme la peste de cette initiative, les téléréalités étant ce qu'elles sont.

Comme lors de son enquête précédente, Gurney va aller trop loin dans "l'acceptation", lui qui ne désire plus s'impliquer dans quoi que ce soit. Mais peut-être au fond de lui, il en veut encore, la flamme du flic ne s'étant pas encore éteinte. Connaissant le personnage, elle ne s'éteindra même jamais!

Il accepte alors d'aider cette femme dans son entreprise et accepte le petit bonus qui va avec, soit de régler les problèmes qu'elle endure vis à vis de son ex-copain qui la harcèle méchamment.

Ce que l'on imagine à l'avance se produit, évidemment. Gurney, poussé par son instinct de fin limier, se sentant obligé de résoudre ce qui n'est pas très clair, va relancer l'affaire du "Bon Berger", dix ans après. Pour lui, l'enquête qui a été effectuée par le FBI n'est tout simplement pas crédible, arrangeante, trop linéaire; une enquête qui, à l'époque, avait pourtant satisfait presque tout le monde, mais pas Gurney qui y entrevoit des éléments incohérents. C'est bien plus fort que lui; il va déranger, provoquer, afin de pouvoir reprendre tout depuis le début. Notre détective, avec une intime conviction assez poussée, va démonter pas à pas l'ancienne enquête fédérale, au risque de s'attirer de nombreux ennuis.

Les personnages, comme je l'ai précisé au début de cette chronique, sont bien campés, accrocheurs et "rudement" bien travaillés. le fils de Gurney fait son entrée en scène dans ce roman, une interaction intéressante entre les deux hommes, intime, qui nous permet davantage de nous enfouir dans l'âme et le ressenti des protagonistes.

L'auteur, par cette intrigue, met en avant la problématique des médias, de l'information, mais surtout de la désinformation en créant ainsi des vents violents - des bourrasques! - de paniques, respectivement un puissant audimat. Créer du divertissement en utilisant des faits divers graves et odieux devient visiblement une mode, un genre dont les téléspectateurs deviennent paradoxalement très friands. La télévision, un monde de rapaces qui volent au dessus d'un nid... euh pardon, au dessus d'un amas de fric, en tournoyant dans le ciel, en attendant le bon moment pour y plonger complètement. Navrant.

John Verdon met également en avant les subtilités d'une enquête, le déroulement, mais surtout sa face cachée. A qui profite quoi? Vaut-il mieux que justice soit faite ou faut-il uniquement faire en sorte que tout le monde soit content et... basta... Il faudrait un Dave Gurney dans chaque corps de police pour que justice soit faite et que l'on arrête de cacher la merde au chat.

Sur ces bonnes paroles, bonne lecture.
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Enquête bien menée, personnages attachants ( mais beaucoup de personnages qui nous obligent à revenir en arrière quelquefois), mais la fin est exagérée à mon avis. Mais la fin répond à toutes nos questions, même la flèche. Bonne lecture.
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Ce livre est le troisième opus de la saga Dave Gurney. Je n'avais pas lu les deux premiers, je ne connaissais même pas cet auteur, mais ma lecture n'en a pas été affectée pour autant. L'inspecteur Dave Gurney est à la retraite et plus ou moins cloitré chez lui depuis qu'il a été gravement blessé par balles lors de sa dernière enquête. Il est contacté par une de ses amies journaliste qui aimerait qu'il supervise le travail de fin d'études de Kim, sa fille, qui se destine elle aussi au journalisme. Elle a entrepris de faire un reportage sur les familles des six victimes d'un tueur en série ayant sévi il y a une dizaine d'années : le Bon Berger. Celui-ci n'a jamais été identifié, l'affaire classée et les familles peinent à faire leur deuil. le documentaire a déjà trouvé une chaine de télévision disposée à le diffuser. Un peu réticent au début à sortir de sa retraite, Dave finit par accepter pensant que c'est l'affaire de quelques jours. Bien sûr cela va se compliquer......et Dave ne va pas pouvoir s'empêcher de remettre en cause les conclusions dressées par le FBI il y a dix ans et d'enquêter de son côté sur cette vieille affaire. Mais à vouloir remuer le passé, Kim et lui ne vont ils pas réveiller le diable qui dort ?

Les personnages de ce roman sont bien campés, bien décrits, surtout celui de Dave qui peine à se remettre de ses blessures et à surmonter le traumatisme engendré par la fusillade dans laquelle il a été pris il y a quelques mois ; il ne veut plus voir personne, mais il s'ennuie et c'est ce qui va le décider finalement à se lancer dans cette nouvelle affaire. J'ai trouvé le personnage de Kim un peu agaçant, un peu "nunuche" même, en tous cas très naïve de se lancer ainsi dans cette enquête bien trop dangereuse pour elle. Il y a aussi le fils de Gurney qui apparait au bon moment alors qu'il n'avait pas vu son père depuis très longtemps. Les enfants des victimes ne sont qu'esquissés, c'est un peu dommage cela aurait peut être renforcé le suspense. En passant, l'auteur égratigne les médias et surtout la télé-réalité.

En conclusion Ne réveillez pas le diable qui dort est un bon thriller, bien écrit, malgré pas mal de longueurs au milieu du récit, mais loin d'être un coup de coeur.
Lien : http://memoiredelivres.canal..
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