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EAN : 9782246803096
528 pages
Grasset (13/03/2013)
3.76/5   103 notes
Résumé :
Dave Gurney, ancien inspecteur de la police de New York, a encore bien du mal à se faire à sa vie de retraité, toujours hanté qu’il est par le démon de l’investigation. Lorsque Kim, la fille d’un de ses amis, jeune journaliste qui travaille à un documentaire sur une célèbre tuerie, vient lui demander aide et conseil, il ne peut résister à la tentation. En arrivant chez elle, il la trouve terrorisée, dans un appartement saccagé. Malgré son insistance, Kim refuse de p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 103 notes
J'ai découvert John Verdon il y a un peu plus de deux années avec la lecture de ses deux premiers livres parus en français : « 658 » et « N'ouvre pas les yeux ».
Le moins que l'on puisse dire c'est que j'avais vraiment beaucoup aimé, que ce soit le personnage principal, ici incarné par un inspecteur de police à la retraite, Dave Gurney, ou par la qualité de l'intrigue.
Je ne sais pas trop pourquoi j'avais repoussé la lecture des deux tomes suivants, mais vu que je suis une lectrice super dispersée, je pense qu'il ne faut pas chercher beaucoup plus loin que cela.
Donc, j'avoue que le week-end dernier, j'étais ravie d'avoir du temps pour pouvoir savourer la lecture du troisième tome intitulé « Ne réveillez pas le diable qui dort ».
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Dave Gurney dans le rôle de l'enquêteur et je ne peux dire qu'une chose : cette lecture était hautement addictive. J'ai dévoré ce livre en deux jours, me privant même de quelques heures de sommeil pour pouvoir le terminer.
Dave va être contacté par une ancienne amie de New-York pour qu'il « chapeaute » sa fille. Cette dernière, Kim, jeune journaliste, est en train de monter un projet de reportage mettant en avant les familles des victimes d'un tueur en série qui n'a jamais été arrêté. Sur ce qui paraissait une simple formalité, Dave va se retrouvé impliqué dans une histoire qui parait bien plus sinistre que prévue. Pourquoi Kim se fait-elle harceler par son ex-petit ami ? Et surtout pourquoi ne peut-elle pas le prouver ?
J'ai bien aimé découvrir un peu plus le personnage de l'épouse de Gurney. J'avoue même que dans les deux tomes précédents, Madeleine ne m'avait pas vraiment convaincue et je n'accrochais pas plus que cela avec elle. Ici, elle commence à mieux se dévoiler, pour mon plus grand plaisir.
Je vais me lancer très rapidement dans la lecture de « Il faut tuer Peter Pan », même si je suis sure qu'une fois la dernière page lue je vais certainement ronchonner. En effet, après quelques recherches sur le net, je suis assez mécontente de voir que les tomes suivants (il y en a au moins deux) n'ont toujours pas été traduits en français !!! Quel dommage ! Je ne maitrise pas suffisamment la langue de Shakespeare pour le lire dans sa version originale ce qui me conforte dans le fait qu'il faut impérativement que je me remette à l'anglais.

Une enquête magistrale, avec un suspens qui va en crescendo, bref, j'ai adoré !!



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Troisième opus pour John Verdon, troisième coup de coeur !!!

Dave et Madeleine Gurney sont toujours installés à la sortie de ce tout petit village dans les Catskil dans l'État de New-York. Ils habitent un vieux corps de ferme bâtit sur le flanc sud, en pente douce.

Dave se remet très doucement des trois balles qu'il a pris lors de l'affaire étrange du meurtre de Perry. Heureusement que le hasard avait sauvé sa vie, enfin, c'est ce que pense Dave. Il dit que le hasard n'est pas un allié digne de confiance. Mais à 48 ans, Dave savait pertinemment que la chance n'est rien d'autre que la chance et que la main invisible qui lancé la pièce est aussi froide qu'un cadavre.

Un jour tranquille, qui devait être un jour parmi d'autre, Connie Clark, qui avait écrit un article très élogieux au moment où Dave avait résolu une affaire, six ans, auparavant appel pour lui demander un service : Kim, sa fille suit des études de journaliste et doit faire un article qui a pour thème « les victimes indirectes des tueurs », ceux qui restent et qui doivent vivre avec la mort sans que le meurtrier ne soit arrêté, ni puni...

Quand Kim arrive chez Dave, elle lui explique ce travail. Dave découvre qu'il se cache autre chose là-dessous et que le petit ami de cette dernière a changé totalement de comportement. Il semblerait que Kim ait des visites chez elle, des choses disparaissent, puis réapparaissent... Elle soupçonne son petit ami, mais Dave n'a pas le courage de prendre en charge tout ça, il est totalement englué dans un dépression qui le cloue chez lui, il n'a plus goût à rien... Kim engage Dave pour qu'il l'écoute lors des interviews et qu'il donne son avis, pas plus. Mais Dave ne va pas pouvoir rester spectateur, il va mener sa propre enquête en sous marin. Il veut connaître Robby Meese, l'ex petit ami de Kim.

Totalement déprimé et sans forces, Dave va reprendre du service très rapidement, il va en oublier son mal d'être et ses blessures vont vite disparaître. Avec ces deux enquêtes, il s'attelle à découvrir le lien qu'il pourrait y avoir entre six meurtres. Il ne voit aucune similitude, mais il va aller jusqu'au bout, c'est son instinct qui va le guider... C'est aussi le meilleur flic, un excellent inspecteur du NYPD !!! Il va se confronter à un tueur en série « le bon berger » qui a fait six victimes dix ans auparavant. Il va aussi remonter bien plus loin avec cette enquête. Comme à son habitude il se confrontera à ses ex collègues ainsi que le FBI et prouvera qu'ils avaient fait fausse route et que la première enquêter avait été bâclée...

J'adore toujours autant Madeleine, cette femme extraordinaire, patiente et toujours à l'écoute de son mari, juste un peu dommage qu'on en apprenne pas plus sur elle, peut-être dans un prochain opus...
Dans ce dernier titre de John Verdon, fait que son personnage principal revient de loin, on pourrait croire qu'il est fini, mais il n'en est rien, l'auteur a su remettre sur pied ce flic hors pair. On pense aussi que cette enquête de finira pas, qu'il n'y arrivera jamais, qu'il se trompe totalement, mais il n'en est rien, Dave est plus fort que tout... il est même à l'épreuve des balles !!!

Un thriller très rapide et prenant. Une enquête qui s'enchevêtre dans une autre. Une fin impensable... Un livre à lire absolument !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Voici donc le Verdon, troisième du nom.

On y retrouve l'enquêteur du NYPD (à la retraite) des précédents romans, plus aussi vaillant, souffrant d'acouphènes et fragile psychologiquement suite à l'épilogue de la précédente affaire (cf. N'ouvre pas les yeux). Il croise cette fois-ci une jeune femme qui se lance dans une série télévisuelle explorant la douleur des proches de victimes de meurtres et qui, inconsciemment, cherche des réponses à l'absence de son propre père.

John Verdon est un orfèvre du thriller psychologique et ce nouvel opus se hisse au même niveau exceptionnel que ces deux précédents romans (dont le médiatique 658).

Oui le romancier est un artisan du puzzle improbable ; puzzle au nombre de pièces inconnu, qui semble impossible à assembler et qui vous surprend toujours davantage à chaque morceau posé.

Un tel niveau de complexité, tout en restant totalement accessible, est proprement bluffant. Je n'ose imaginer le plan démentiel que doit monter l'auteur pour faire tenir debout ses intrigues sans jamais perdre ses lecteurs, tant le nombre de pièces injectées dans le jeu est impressionnant.

En terme de thriller psychologique à l'américaine, Verdon tient vraiment le haut du pavé. Par ses intrigues hallucinantes mais aussi grâce à ses personnages et ses dialogues.

Des personnages qui sentent le vrai, d'une belle épaisseur, avec leurs failles et leurs questionnements. L'écrivain prend tout son temps pour les mettre en valeur (525 pages en grand format), sans que jamais la tension de l'intrigue ne vacille pour autant.

Vous pouvez clairement vous lancer dans ce troisième opus sans avoir lu les autres, même si vous perdrez un peu de l'évolution psychologique des personnages. Verdon maîtrise tellement tous les paramètres, qu'il vous fera suivre une séance de rattrapage sans que vous ne vous en rendiez compte.

Ce n'est pas tous les quatre matins qu'un auteur nous propose un thriller qui vous prend à l'estomac tout en faisant marcher votre cerveau. Les romans de John Verdon sont des modèles du genre, où tension et intelligence se côtoient à chaque chapitre, sans qu'il soit besoin de tomber dans les sempiternelles scènes d'action. le rythme est lent, mais le malaise palpable.

Et puis, comme moi, vous penserez avoir compris la chute avant la fin de ce Ne réveillez pas le diable qui dort. La bonne blague ! Je l'ai dit, Verdon contrôle tout, jusqu'à vos pensées ;-).

Cerise sur le gâteau, comme il a décidé de ne pas nous prendre pour des idiots, ses réflexions sur les médias sont franchement bien senties. de même que les passes d'armes entre flics et FBI qui sont parfois proprement jouissives, tout comme sa manière originale de traiter de la thématique pourtant rabâchée du tueur en série..

Parce que les pièces de ce puzzle sont cette fois-ci encore mieux intégrées à l'histoire, je n'hésite pas à dire que ce troisième roman est une magistrale leçon dans le genre, une fois de plus impossible à lâcher avant la fin.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Ne réveillez pas le diable qui dort
Zut j'ai loupé « n'ouvre pas les yeux » et suis passé direct à «Ne réveillez pas le diable qui dort »
En fait peu de temps a passé. Et Dave Gurney ne se fait décidément pas à la retraite au point qu'on se demande pourquoi il l‘ a prise si tôt.
Il s'emmerde et emmerde ses anciens collègues (qui eux, travaillent tout simplement) pour faire sa propre enquête, sans statut… Et bien entendu trouver la solution soufflée par Madeleine, sa femme et son docteur Watson dans la mesure où il s'identifie à Sherlock Holmes (au petit pied).

On utilise le même procédé que dans 654 (oui, oui, exactement le même) pour à la fois désigner le coupable et ridiculiser les policiers en fonctions.

Cette dérive m'ennuie énormément puisqu'au bout du compte on sait à peu près la teneur de l'épisode suivant (voire du précèdent) que je ne lirai pas. C'est Madeleine qui défait le noeud gordien et le PGCD est la clef.

Ce terme de PGCD appartient à l'arithmétique, aux blouses grises, à l'encrier de Fournier.

Pour le coup pas de poésie, pas de recul et une violence domptée pour passer des soirées tranquilles avec maman Verdon.

Comme quoi lorsqu'on a découvert une bonne recette il ne faut pas la réchauffer mais en faire une nouvelle, meilleure que la précédente, sinon c'est nul.

Très très déçu.
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Nous retrouvons avec plaisir Dave Gurney, ancien inspecteur de la police de New York, après « 658 » et « N'ouvre pas les yeux ».

Toujours retraité.
Toujours incapable d'apprécier la beauté des lieux.
Blessé à la fin de « N'ouvre pas les yeux », il souffre, il a des cauchemars, il reste enfermé, au grand dam de son épouse Madeleine. « Rien n'a de goût ».

Dave est sollicité par une journaliste qui 10 ans plus tôt l'avait qualifié dans un article de « super flic », pour aider sa fille Kim, qui travaille à un documentaire sur une ancienne tuerie, une série de meurtres non élucidés, attribués au « Bon Berger », auteur de manifestes gargouillant de « tirades bibliques enflammées ».

« le nouveau Gurney », celui qui inquiète la psychologue du FBI (« Foutue bande d'idiots » selon Dave) déjà présente dans les deux premiers romans, est à cran. Menacé, attaqué, il continue ses investigations, qui confinent aux provocations, du tueur réveillé, à moins que ce soit de l'ex petit copain de Kim.

Blessé dans son orgueil, Dave ne lâche rien, et démonte la thèse du FBI selon laquelle le tueur serait un psychopathe brillant dont la rage enfouie a trouvé une expression dramatique dans ses attaques contre les symboles de la richesse et du pouvoir.

Pour Dave, le FBI est aveuglé par les déclarations du « bon berger », qui manipule les enquêteurs. Pourquoi toutes les victimes ont –elles une Mercedes noire ? L'illumination viendra d'un souvenir de Madeleine, une scène d'un vieux film, « l'homme au parapluie noir », film où se dressent beaucoup (trop) de parapluies noirs.

(Dave) - « Il y a peu de chance que l'agent chargé du dossier accepte de me parler, je suppose
(La psychologue du FBI) - Matt Trout ? vous plaisantez ?
(Dave) - Oui c'est tout à fait moi. Ce vieux blagueur de Dave »

« Les coïncidences ça arrive, c'est pour ça que le mot existe »

(Dave) – « J'hésite à vous révéler ce qu'il en est de peur de vous paraître stupide, mesquin, plein de ressentiment.
Elle haussa les épaules
(Une nouvelle enquêtrice) - N'est-ce pas un des choix fondamentaux dans l'existence ? Se donner de grands airs, ou bien dire la vérité ».

Dave choisit évidemment la vérité.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Gurney songea, peut-être pour la centième fois de son existence, à la manière dont l'émotion invente sa propre logique, dont la peur est invariablement la mère des certitudes. C'était surement une des grandes ironies de la nature humaine que plus nous sommes aveuglés par ce que nous ressentons et plus nous sommes persuadés de voir les choses clairement.
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Le plus triste, c’est que les impératifs sous-jacents de l’activité des médias favorisent la production d’inepties. Le marché de l’ineptie est bien plus vaste que celui des commentaires raisonnables et intelligents. Cela tient tout bonnement à la nature de la profession, à la nature du public. Ce qu’on appelle l’économie des médias à l’ère numérique.
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En temps normal, l’idée qu’on puisse payer soixante-quinze mille dollars pour rouler dans un grille-pain géant l’aurait fait sourire. Mais à cet instant, il y vit un symptôme de plus d’un monde dégénéré, un monde où des crétins avides se complaisaient à amasser sans cesse le plus de cochonneries possibles.
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Gurney songea, .../ ..., à la manière dont l' émotion invente sa propre logique, dont la peur est invariablement la mère de la certitude.C' était sûrement une des plus grandes ironies de la nature humaine que plus nous sommes aveuglés par ce que nous ressentons et plus nous sommes persuadés de voir les choses clairement.(p113)
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Mais il se connaissait suffisamment pour savoir que les raisons extérieures de ses colères servaient bien souvent d’alibi à des raisons plus profondes. La colère est comme une balise à la surface de l’eau, lui avait dit un jour un homme avisé. Ce que vous prenez pour le motif de votre colère n’est que la partie visible du problème.
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