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Critique de Il_voyage


Reçu dans le cadre d'une Masse critique - merci au passage à Babelio et aux Editions Gallimard, j'attendais beaucoup de la lecture de cette impasse de la métropolisation.
A la fois en tant que citoyen, et comme enseignant d'histoire-géographie, où cette thématique est présente dans les programmes dès le collège.
Lecture au final décevante.
Certes, le constat est là, il est à mon sens parfaitement dressé par l'auteur, qui prend d'ailleurs le temps de remonter aux sources du phénomène, en présentant l'histoire de cette métropolisation, venue des Etats-Unis, comment cette vision de l'organisation de l'espace d'un territoire s'est peu à peu imposée en France, etc. Je ne vais pas refaire tout le développement proposé par Pierre Vermeren, les premiers chapitres sont à ce titre très éclairants. Les impasses sont elles aussi clairement énoncées, encore que j'ai eu le sentiment parfois, surtout dans la seconde partie de l'ouvrage, que le propos était moins étayé, ou plus exactement moins neutre, plus politique. Sans que cela soit clairement énoncé comme étant l'objectif de l'ouvrage. A titre d'exemple, Howard Zinn, dans son "Histoire populaire des Etats-Unis", annonce clairement dès l'introduction quelle est sa perspective. Ce n'est pas le cas ici. Surtout, comme l'a souligné un autre babelionaute dans sa critique du même ouvrage, à aucun moment - ou alors en de très rares occasions - l'auteur ne propose ou n'évoque de pistes, pour essayer de contourner ces impasses, pour résoudre les déséquilibres posés par ce phénomène de métropolisation. En d'autres termes, on retrouve bien le "bilan sans complaisance" évoqué en quatrième de couverture, mais rien sur "une vision plus équilibrée de l'aménagement du territoire". Mais sans doute n'était-ce pas là l'objectif de l'auteur, qui reste à mon sens dans l'observation voir la dénonciation, même si force est de reconnaître la justesse de la plupart des constats qu'il dresse.
Enfin, un point m'a profondément dérangé, s'agissant d'un ouvrage rédigé par un historien : l'absence totale de bibliographie, et des sources qui manquent quelque peu de variété me semble-t-il, et qu'on ne trouve évoquées que dans les notes de bas de page.
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