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Citations sur Il est de retour (81)

Les blessures les plus profondes infligees par le destin sont celles du coeur
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Les grands magasins, les commerces, les restaurants, pratiquement tout fonctionnait sans aucun personnel. Il s'avérait aussi que l'argent ne provenait plus des banques mais de distributeurs automatiques. Même chose pour les tickets de transport en commun, les timbres - on en arrivait même à démanteler complètement le réseau de la poste. Les paquets étaient glissés dans des automates où le destinataire était prié de venir le chercher. Vu cette situation, la Wehrmacht aurait du pouvoir disposer d'au moins un million d'hommes. Or, les effectifs de cette Wehrmacht n'arrivaient pas au double de l'effectif imposé par le honteux traité de Versailles. C'était une véritable énigme.
Où étaient passés tous ces gens ?
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- Vous n'avez pas de passeport ? Pas de papiers d'identité ? Comment ça se fait ?
- [Hitler] Je n'en ai jamais eu besoin.
- Vous n'êtes jamais allé à l'étranger ?
- Si bien sûr. En Pologne, en France, en Hongrie...
- Oui, mais ce sont tous des pays de la Communauté européenne...
- J'étais aussi en Union soviétique.
- On peut aller là-bas sans passeport ?
Je réfléchis un instant.
- Je ne me souviens pas que quelqu'un me l'ait demandé, répondis-je de façon calme
- Etrange... Et les Etats-Unis - vous n'avez jamais été en Amérique ?
- J'en avais la ferme intention, dis-je cette fois sur un ton indigné, mais malheureusement, j'ai eu un empêchement....
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"ICI, HITLER ! m'écriai-je. ICI, LE QUARTIER GÉNÉRAL DU FÜHRER !" J'avais l'impression d'être sur le front de l'Ouest en 1915.
"Appuyez, s'il vous plaît, sur le bouton vert, me lança le gazetier d'une voix exprimant une grande souffrance. Je déteste Wagner.
- Quel bouton vert ?
- Là, le petit truc sur votre téléphone. Il faut le pousser vers la droite."
Je regardai l'appareil. Il y avait effectivement un bouton de couleur verte. Je le poussai vers la droite, les Walkyries disparurent et je criai : "ICI, HITLER ! QUARTIER GÉNÉRAL DU FÜHRER !"
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Si l'ensemble était malgré tout supportable au regard et convenable d'un point de vue moral, cette impression disparaissait dès qu'elle ouvrait la bouche.
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La première chose que je vis, ce fut un mot écrit en gros caractères gothiques : "Page Maison". Aussitôt je saisis le téléphone et appelai Sawatzki.
"Hein ? Vous avez vu ?" demanda-t-il. Et sans attendre ma réponse, il se mit à jubiler tout seul : "C'est super, non ?
- Page maison ? ça veut dire quoi ? Quelle maison ?"
La voix de Sawatzki s'étouffa dans le téléphone.
"Eh bien, on ne peut quand même pas appeler votre page "homepage"...!
- Ah bon ! Et pourquoi ?
- Le Führer ne peut recourir à des mots étrangers, surtout s'ils sont..."
Je secouai énergiquement la tête : "Sawatzki, Sawatzki, que savez-vous du Führer ? Cette crispation sur la germanité est la pire chose que l'on puisse faire. Il ne faut pas confondre pureté du sang et rigidité mentale ! Ne vous rendez pas ridicule ! On ne va pas débaptiser un tank en "engin de tir avançant sur des chenilles", simplement parce que ce sont les Anglais qui ont trouvé le mot !
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Et là-dessus je levai un peu le menton pour me montrer sous mon meilleur jour et bien lui faire comprendre à qui il avait affaire. L'homme me considéra sans grand intérêt, plutôt par politesse, mais il sembla me reconnaître. Il se pencha par-dessus le comptoir et regarda mon pantalon impeccablement rentré dans mes bottes.
"Je sais pas... Vous pêcheur très connu ?"
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L'homme fort est d'autant plus fort quand il est seul. Cette maxime n'avait rien perdu de sa valeur, au contraire. Maintenant, tout m'apparaissait très nettement. J'étais seul pour sauver le peuple. Seul pour sauver la terre, seul pour sauver l'humanité. Et le premier pas sur le chemin du destin passait par le dégraissage.
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Quelque chose ne tournait vraiment pas rond ici. Certes, et selon toute évidence, j'étais encore à Berlin, mais tout mon appareil d'Etat s'était comme volatilisé.
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Melle Krömeier avait bondi de sa chaise et hurlait : « Non ! Ce n'était pas une erreur. C’était des juifs. Ils ont été gazés en toute légalité ! Simplement parce qu’ils ne portaient par l’étoile. Car non seulement ils étaient juifs, mais en plus ils étaient en situation irrégulière. Vous êtes tranquillisé maintenant ? »
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