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EAN : 9782714456090
390 pages
Belfond (07/05/2014)
3.08/5   770 notes
Résumé :
Succès inouï en Allemagne, traduit dans trente-cinq langues, bientôt adapté au cinéma, "Il est de retour" est un véritable phénomène. Entre Chaplin, Borat et Shalom Auslander, une satire aussi hilarante que grinçante qui nous rappelle que face à la montée des extrémismes et à la démagogie, la vigilance reste plus que jamais de mise.

Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n'est pas con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (211) Voir plus Ajouter une critique
3,08

sur 770 notes
Après Punk Rock Jésus de Sean Murphy, dans lequel on clonait le prophète pour les besoins d'une émission de téléréalité, Il est de retour de Timur Vermes (à la magnifique couverture et au prix très symbolique de 19,33 euros!) ressuscite Adolf Hitler.
Le chancelier se réveille un matin d'août 2011 dans son bel uniforme souillé qui dégage une forte odeur de benzène et erre hagard dans Berlin à la recherche de sa garde rapprochée. Il est rapidement repéré par une équipe de télévision de seconde zone et engagé pour interpréter "son propre rôle" dans un show poubelle. L'appareil médiatique se met en branle, puis s'emballe, et celui qui avait tout de Charlot le vagabond est en passe de redevenir le Dictateur.
L'une des réussites du roman réside dans le traitement du voyage dans le temps et son cortège de découvertes, liées aux nouvelles technologies, aux modes de consommation, ou à l'immigration turque. A l'instar du Persan, Hitler d'abord incrédule, s'enthousiasme devant l'usage qu'il aurait pu faire de "Ioutioube", de la télévision ou de la téléphonie mobile. le talent de Vermes est de ne pas oublier que pour l'ex-chancelier, qui se trouvait la veille dans son bunker, 1945, c'était hier. Par conséquent, obnubilé par son Reich de mille ans, Hitler rattache chaque découverte (les réseaux sociaux, rêve de tous les dictateurs!) ou chaque réflexion à ce qu'il pourrait en faire au service de la grande Allemagne. L'avortement l'horrifie: "Ce genre de génocide, cette atteinte au sang allemand, était évidemment inacceptable- n'importe quel crétin voyait bien qu'en prenant cinquante pour cent de ce chiffre, le nombre de garçons ainsi perdus, on arrivait facilement à trois divisions, peut-être quatre."
Ce qu'il pense de ses anciens collaborateurs, Goering, Heydrich ("J'ai connu une fois un Reinhard(...)Il habitait à Prague, une très belle ville (...) C'était quelqu'un de vraiment très sympathique"), ou des hommes politiques actuels (Merkel, Poutine...) est hilarant.
On finit rapidement par se demander si Vermes, ne risque pas de faire d'Hitler un bouffon pathétique et fragile, avec ses obsessions et sa manière de ne douter de rien. L'exercice est périlleux, mais comme le souligne l'un des personnages "Vous êtes un drôle d'oiseau (...) Faites attention, un jour quelqu'un vous prendra au sérieux!" La confrontation entre Hitler et Holger Hapfel, l'"actuel" secrétaire fédéral du Parti national-démocrate allemand lève toute ambiguïté.
Grâce à un habile jeu d'équilibriste entre la farce et le rire grinçant, Timur Vermes pointe le doigt sur l'amnésie collective, la fragilité des institutions démocratiques, le pouvoir des médias et nous offre avec Il est de retour un bon roman.
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Il est des mots qui sont encore tabous. « Hitler » fait partie de ceux-là. Bizarrement, Staline, Franco, Pol Pot ou Kim Jong-il font moins d'effet sur le citoyen lambda... et pourtant... Alors, bien sûr, on va faire attention à ce que l'on dit, marcher sur des oeufs... Ce n'est pas ce qu'a fait Timur Vermes et je le trouve bien courageux d'avoir pris un tel sujet pour en faire un livre satirique et humoristique. Certains, dans le cinéma ou la chanson s'y étaient déjà aventurés (Le Führer en folie de Philippe Clair ou la chanson des Fatals Picards, Les Dictateurs) mais on peut les compter sur les doigts de la main.

Thème épineux s'il en est, l'auteur le détourne de son contexte pour le traiter d'une autre façon. Certes, cela se veut humoristique (on ne rit pas à gorge déployée cependant), je le disais (vous allez dire que je radote) mais la mise en scène n'est pas nouvelle. Faire revenir ainsi un personnage a déjà été vu et revu. Mais je crois qu'il faut aller bien au-delà de ça et ne pas y voir qu'un premier degré. La question qui reste posée est : « Et si la dictature revenait ? Méfiance ! » Et là, le livre prend d'emblée une autre tournure...

Mais, car il y a un « mais », malgré toute ma bonne volonté, je n'ai vraiment pas accroché à ce roman. Il contient beaucoup trop de longueurs à mon goût et le rire n'est pas au rendez-vous de mon côté. Comme quoi, on a beau essayer tous les degrés, il arrive que cela ne fonctionne pas.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Il est de retour. Pauvres de nous.
Car 'il', c'est Hitler, qui se reveille à Berlin en 2011 pour continuer sa mission nationale-socialiste...
Ce n'est 'que' dans un livre, heureusement. Mais pauvres de nous quand même, car ce livre est à mon sens assez affligeant.

Je ne suis pas sûre d'avoir compris l'idée de base, certainement une dénonciation satirique de la société actuelle, hypocrite, superficielle et souvent intolérante, et un rappel de l'histoire terrible de l'Allemagne nazie. En ce sens, ce livre écrit par un Allemand a peut-être une vocation cathartique Outre-Rhin. Voilà l'avantage que je lui vois. Mais c'est bien le seul.

Pour le reste, j'ai trouvé le roman ennuyeux, répétitif et pas drôle, et par dessus le marché pauvre en enseignements historiques ou en leçons. de même, les personnages, Hitler comme son entourage de la société de production, m'ont semblé être des abrutis finis, bêtes à manger du foin, ce qui nuit à mes yeux à la crédibilité et à l'intérêt de l'intrigue. Ne parlons pas des pseudo-gags sur la découverte du monde moderne qui sont assez indigents...

Bref, un thème provocateur et passionnant, mais un résultat qui ne m'a pas plu. Une déception à la hauteur de mes espoirs, car cette période de l'histoire allemande, notamment le mécanisme d'accession au pouvoir d'Hitler par des voies démocratiques, m'intéresse beaucoup.
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Hitler se réveille 67 ans après la fin de la seconde guerre mondiale dans le Berlin actuel en 2011 et observe son environnement qui a bien changé ! Il va côtoyer des gens impressionnés par sa ressemblance avec le Führer, ce qui en fait un roman ne manquant pas de comique, au moins au début, la suite se faisant parfois grinçante. A travers lui, une vision de la société actuelle en Allemagne (vision ajustée à sa politique) , une prise de conscience des avancées technologiques de notre monde, le tout agrémenté de répliques comiques.
Je comprends que ce livre ait provoqué une polémique en Allemagne : l'auteur prête à un grand criminel des qualités (organisation, analyse de situations, courage, persévérance, clairvoyance…) que le peuple allemand actuel n'a peut-être pas envie de mettre en avant si vraiment il a eu ces qualités, ce dont je doute , et ce qui me choque dans une bonne partie du roman, c'est l'accueil qui est réservé à Hitler : « ça alors, on dirait le vrai, c'est fantastique »… oui mais … peut-on rire de ce sujet en Allemagne aujourd'hui ? est - ce que rencontrer ne serait- ce que le sosie d'Hitler ne provoquerait pas chez une majorité d'Allemand, une réaction beaucoup plus tranchée ??? si j'étais Allemande, je ne serais pas sûre de vouloir plaisanter à ce sujet.
Malgré cela j'ai trouvé le livre agréable à lire pour ses quiproquos, son humour parfois mordant, même si après la moitié du roman, le comique semble s'essouffler un peu. J'offrirais ce livre à qui aime l'humour noir et possède une certaine culture sur le Reich afin de mieux apprécier l'aspect comique. Toutefois, je réfléchirais bien avant d'offrir un tel livre qui entre certaines mains pourrait avoir un impact certain.

Je remercie Babélio et les éditions Belfond pour ce partenariat.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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L'Allemagne étant dans l'état déplorable que l'on sait, la Providence fait appel à Adolf Hitler pour reprendre la situation en main. le Führer se réveille donc dans un terrain vague berlinois, 66 ans après son suicide d'avril 1945. Un peu boueux, un peu malodorant, mais toujours fringuant, le sauveur de la nation prend vite la mesure de la catastrophe. le pays est gouverné par une femme, les turcs ont envahi Berlin et il ne reste plus rien de la gloire et de la grandeur du parti nazi. Sans ressources ni toit sur sa tête, Hitler est recueilli par un vendeur de journaux, amusé par ce sosie si ressemblant et si drôle. D'ailleurs, il est très vite repéré par une chaîne de télévision qui va en faire la vedette d'un show humoristique. Charismatique, Hitler plaît aux allemands qui visionnent par milliers ses vidéos sur Youtube. Bien sûr, nul ne s'imagine qu'il est le véritable Führer revenu d'entre les morts, on le prend pour un comique provocateur, un acteur doué, certains murmurent même qu'il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Car, si Hitler s'est parfaitement adapté aux nouvelles technologie, comme le portable ou internet, il n'a pas modernisé son discours et continue de clamer la supériorité de la race allemande et la nécessité d'étendre les frontières de l'Allemagne. Entouré de sa fine équipe, le Führer devient très vite incontournable sur la scène audiovisuelle, puis politique. Parce que, quoi qu'on en dise, ''Tout n'était pas mauvais'' quand il était au pouvoir...


Voilà l'exemple parfait d'une bonne idée de départ qui, mal traitée, finit en eau de boudin. Parce que faire revenir Hitler, le vrai, pas un insignifiant néo-nazi qui n'en serait qu'une pâle copie, dans l'Allemagne de 2011, c'est une sacrée bonne idée, surtout si l'on veut prouver qu'en un tour de main son passif serait effacé au profit de ses idées nationalistes aptes à trouver un écho dans le coeur du peuple fragilisé par la crise économique. Même si le procédé est un peu facile, il en serait ressorti quelque chose de fort et de riche en enseignement. Mais Timur VERMES a choisi la carte de l'humour...Alors peut-on rire de tout ? Oui bien sûr, même si après réflexion on grince un peu des dents après s'être esclaffé avec un Führer un peu sonné après son réveil. Ses premiers pas sur le sol de la nouvelle Allemagne prêtent à rire et l'auteur en fait un personnage assez sympathique et drôles, perdu dans ses anachronismes. Oui on rit, mais ça ne dure pas. Rire, c'est partager, c'est connaître un moment de connivence, de complicité et a-t-on envie d'être complice d'Hitler ? Pour faire basculer son lecteur dans le camp des gentils, VERMES continue en tournant son héros en ridicule. Dans le monde sans pitié de la télévision, on veut en faire un comique. Lui croit disposer d'une tribune politique, eux le voit comme un bouffon qui force le trait pour faire rire son public. Mais le malaise vient du fait que l'on se demande qui atteint son but au final. Ses idées plaisent, les internautes publient ses vidéos qui font un tabac sur Youtube, et certains n'hésitent pas dire qu'il est dans le vrai...Sont-ils si stupides dans cette boîte de production pour continuer à rire quand il tient des propos qui font froid dans le dos ? Probablement, puisque le premier choc passé, tout ce qu'ils trouvent à dire c'est que décidément il est ''trop bon'' ! On va même jusqu'à trinquer avec lui : ''Au Führer !'', qui d'ailleurs répond ''A l'Allemagne !'', on lui fait même le salut nazi de rigueur...scènes horrifiantes qui glacent le sang et montrent bien comme, le temps passant, les gens perdent la mémoire mais qui sont faussées par le cadre de l'action. Naïveté ? Bêtise ? Excès de confiance ? La production et Hitler évoluent dans deux univers parallèles et l'épilogue montre bien que ceux qui croyaient manipuler leur créature finiront en dindon de la farce.
S'il a le mérite de vouloir dénoncer la recrudescence des idées nationalistes, le racisme latent et la facilité avec laquelle les foules peuvent être rallier à une cause sans tirer les leçons du passé, il est de retour sombre dans le ridicule et l'ennui par manque de consistance...Sans doute est-ce du à l'indigence des programmes de télé-réalité qui nivellent tout vers le bas et qui, prenant le pas sur l'auteur, ont réussi leur coup ici aussi. Pas indispensable.
Merci à zazy qui a fait voyager son livre jusqu'à moi.
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critiques presse (6)
Bibliobs
21 juillet 2014
Dans la lignée des fables satiriques de Shalom Auslander, l'écrivain allemand Timur Vermes a fait, avec ce premier roman, un tabac en Allemagne [...]. Hitler vivant - une prouesse narrative ou un coup marketing?
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Chro
01 juillet 2014
Il est de retour est une comédie honnête et un peu lourdaude, dont le succès en Allemagne ne s’explique pas seulement par des facteurs littéraires.
Lire la critique sur le site : Chro
LePoint
26 mai 2014
Son roman "Il est de retour" ressuscite le Führer dans le Berlin actuel. Un best-seller accusé de vouloir banaliser le mal.
Lire la critique sur le site : LePoint
LesEchos
21 mai 2014
Rire noir, rire jaune, grimace... on reste sous le choc de ce roman provocateur, au mauvais goût assumé, qui résonne comme une puissante sonnette d’alarme.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Culturebox
09 mai 2014
La méthode littéraire [...] est ancienne, assez proche de celle des « lettres persanes » de Montesquieu ou des « carnets du major Thompson » en France. Un regard décalé sur une société contemporaine. Elle donne à l’auteur toute latitude de jeu décomplexé, mêlant humour et cynisme sur la société allemande et son environnement européen.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
09 mai 2014
C'est dans cet art subtil du quiproquo - d'ordinaire lourd comme une Panzerdivision envahissant la Pologne - que Timur Vermes excelle, porté par un humour à froid dévastateur et jamais ambigu. Un véritable tour de force.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
Peu à peu je prenais conscience de ma situation. Si tout cela n'était pas un rêve – et cela durait depuis vraiment trop longtemps pour n'être qu'un rêve –, j'étais bel et bien en 2011. Je me retrouvais donc dans un monde complètement nouveau et il me fallait supposer que, de mon côté, j'étais aussi pour ce monde un élément complètement nouveau. Et si ce monde fonctionnait encore de façon un tant soit peu logique, il devait s'attendre à ce que j'aie cent vingt-deux ans, ou – ce qui était plus vraisemblable – à ce que je sois mort depuis longtemps.
« Vous jouez aussi d'autres rôles ? me demanda l'homme. Je vous ai déjà vu quelque part ?
— Je ne joue pas, répondis-je de façon sans doute un peu abrupte. »
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Je me souviens : je me suis réveillé, ce devait être en début d'après-midi. J'ai ouvert les yeux, j'ai vu le ciel au-dessus de moi. Il était bleu, légèrement voilé ; il faisait chaud et je me suis tout de suite rendu compte qu'il faisait trop chaud pour un mois d'avril. On pouvait presque parler de canicule. C'était relativement calme, pas d'avions ennemis au-dessus de moi, pas de grondements de canons, pas d'explosions à proximité ni de sirènes annonçant une attaque aérienne. J'ai également noté qu'il n'y avait pas de chancellerie, pas de bunker. J'ai tourné la tête, j'étais allongé sur un terrain vague entouré par des maisons dont les murs de brique étaient en partie barbouillés par quelques vauriens - cela m'a mis en rogne et j'ai voulu aussitôt convoquer Dönitz. En même temps, je me disais, dans une sorte de demi-sommeil, que si Dönitz était là aussi, allongé quelque part, il régnerait forcément ordre et discipline ; et j'ai vite compris toute l'étrangeté de la situation. Je n'ai jamais eu pour habitude de camper à la belle étoile.
Je me suis mis à réfléchir : qu'avais-je fait la veille au soir ? Aucune raison de m'inquiéter d'un quelconque excès d'alcool, je ne bois pas. La dernière chose dont je me souviens c'est que j'étais assis avec Eva sur un canapé recouvert d'une couverture. Autre souvenir : une certaine atmosphère d'insouciance ; j'avais sans doute décidé, pour une fois, de laisser de côté les affaires de l'État. Nous n'avions pas de projets pour la soirée, il n'était bien sûr pas question d'aller au restaurant, au cinéma ou ailleurs, les possibilités de se divertir dans la capitale du Reich s'étaient déjà joliment réduites - et l'ordre que j'avais donné y était pour beaucoup. Je ne pouvais pas encore dire avec certitude si Staline allait entrer dans la ville au cours des prochains jours, mais, à ce stade de la guerre, ce n'était pas totalement impossible. En revanche, ce que je pouvais affirmer, c'est qu'il aurait autant de chances d'y trouver un cinéma qu'à Stalingrad. Je crois que nous avons encore un peu bavardé, Eva et moi, et je lui ai montré mon vieux pistolet. À part ça, aucun autre détail ne m'est revenu en mémoire. Il faut dire aussi que je souffrais d'un magistral mal de crâne. Non, inutile d'essayer de rameuter d'autres souvenirs de la veille.
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- Oui, mon Füreur ! Bon, on fait quoi maintenant ?
- Montrez-moi d'abord comment on utilise ce poste de télévision. Ensuite vous enlèverez celui qui est sur votre bureau. Vous n'êtes pas payée pour regarder la télévision. Et nous avons besoin d'une vraie machine à écrire pour vous. Pas n'importe quelle machine, il faut des caractères antiqua de taille 4. Tout ce que vous écrirez pour moi, vous l'écrirez en laissant un espace d'un centimètre entre les lignes. Sinon, je suis obligé de mettre des lunettes pour lire.
- Je ne sais pas me servir d'une machine, dit-elle, je sais seulement me servir d'un PC. Et si vous me l'enlevez, je ne peux plus rien faire. Mais d'abord il faut savoir qu'avec un ordinateur vous avez toutes les polices dont vous avez besoin.
- Pour la police, j'ai déjà la Gestapo.
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Le plus stupéfiant restait quand même la situation actuelle de l'Allemagne. A la tête du pays se trouvait une femme lourdaude, aussi charismatique qu'un saule pleureur, et dont l'action était déjà d'emblée discréditée par ses trente-six années de collaboration bolchevique, sans qu'elle en soit le moins du monde gênée aux entournures.
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Les grands magasins, les commerces, les restaurants, pratiquement tout fonctionnait sans aucun personnel. Il s'avérait aussi que l'argent ne provenait plus des banques mais de distributeurs automatiques. Même chose pour les tickets de transport en commun, les timbres - on en arrivait même à démanteler complètement le réseau de la poste. Les paquets étaient glissés dans des automates où le destinataire était prié de venir le chercher. Vu cette situation, la Wehrmacht aurait du pouvoir disposer d'au moins un million d'hommes. Or, les effectifs de cette Wehrmacht n'arrivaient pas au double de l'effectif imposé par le honteux traité de Versailles. C'était une véritable énigme.
Où étaient passés tous ces gens ?
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