AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les femmes du North End (19)

Pendant que Stella s'affaire à ranger, Kookoo, assise dans son fauteuil, lui raconte les derniers ragots. Ce qui s'est passé dans le quartier depuis qu'elle est partie. Qui s'est enfui avec qui, la série de cambriolages, les vitres brisées, et les gangs qui sont si dangereux. [...]
"Tu n'as jamais eu envie de déménager, Kookoo ? demande Stella au bout d'un moment. De partir t'installer ailleurs ?
- Partir m'installer où? C'est chez moi ici. C'est là que j'ai grandi." Elle pointe le menton en direction de la rivière. "Tu as grandi là." Elle le pointe dans l'autre direction. "J'ai toujours vécu ici.
- Je sais, mais ce n'est pas un quartier sûr, Kookoo . On devrait peut-être aller vivre ailleurs." Elle dit "on" au cas où ça pourrait convaincre sa grand-mère. Si Stella déménageait en premier, elle la rejoindrait peut-être volontiers.
"Sûr ou pas, un quartier est un quartier."
Stella secoue la tête. "C'est faux. Il y a plein de trucs qui n'arrivent pas dans les quartiers sûrs."
Kookoo rit sans méchanceté. "C'est juste différent là-bas, ma Stella. C'est juste différent, ou alors c'est bien camouflé. Ça a l'air différent mais il se passe des choses épouvantables partout.
- Ma Kookoom." l'air sérieux, Stella regarde sa grand-mère droit dans les yeux. "Les filles ne se font pas agresser dans les quartiers sûrs."
Sa grand-mère la fixe malgré sa quasi- cécité." Ma Stella, les filles se font agresser partout." (P. 327)
Commenter  J’apprécie          170
Phoenix conserve en elle toutes les histoires dont elle se souvient. Elle avait l'habitude de les considérer comme de bons secrets qu'elle seule détenait. Quand elle était petite, elle croyait que si elle en avait plus de bons que de mauvais, alors tout irait bien. Maintenant qu'elle a grandi, elle sait que ce sont des conneries, mais elle continue à chérir les bons secrets.
Commenter  J’apprécie          140
Cheryl expire et essaie de donner de la force à sa petite-fille. Les loups nous enseignent l’humilité – ils nous enseignent que nous sommes tous dans le même bateau, que nous faisons tous partie du même tout. Si quelque chose arrive à l’un d’entre eux, ils le ressentent tous. Cheryl expire un souffle profond et chaud, inspire la douleur d’Emily et lui transmet en retour toute la force qu’elle possède.

(Page 114)
Commenter  J’apprécie          60
Elle a vécu une vie entière depuis la mort de sa mère. Elle a obtenu son diplôme de fin d'études secondaires, elle est allée à l'université, elle a voyagé, occupé des postes intéressants, épousé un type bien, planifié ses grossesses - toutes ces choses dont elle n'aurait jamais pensé être capable. Elle est devenue le genre de femme qu'elle n'avait jamais rencontré avant. Et pourtant, la voilà, la même enfant sur le même canapé, avec les mêmes visages qui la regardent depuis le mur. Petite, frigorifiée, apeurée, seule, elle se retrouve dans le périmètre de quelques pâtés de maisons où elle a passé la plus grande partie de son existence. (P.319)
Commenter  J’apprécie          50
[...] je rêve à Charlie. Mes yeux s'assombrissent et sont entourés de bleus en permanence, comme c 'était le cas lorsqu'il était en vie. Dans mon rêve, il est comme la tornade qu'il était jadis - cette façon qu'il avait de secouer ma tristesse, comme s'il était le vent. D'un souffle, il soulevait mon esprit comme si je n'étais que de la terre friable et sèche. Après, je flottais là, pulvérisée, poussières dansant bas dans le ciel. Tout était flou, et je ne pouvais jamais lever les yeux pour voir le soleil. Chaque fois que je rêve à Charlie, je me réveille avec des sueurs froides. Mes poings se serrent. Puis je me rappelle où je suis. Je me rappelle que je suis à l'abri de Charlie, qu'il n'y a plus de Charlie, mort depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          50
Dans une demi-heure, elle sera rentrée dans son appartement et pourra travailler jusque tard dans la nuit. Mais d’abord, il lui faut profiter d’être là, bien au chaud, entourée de ses filles.
Ce sont les moments qu’elle préfère, ceux qui lui font toujours du bien, quoi qu’il arrive.
Commenter  J’apprécie          30
"Mais pour elle, la cinquantaine ressemble exactement à la quarantaine- sauf que tout lui fait plus mal."
Commenter  J’apprécie          20
- Je suis différent, je suis un sang-mêlé, Je le serai toujours, la moitié du sang de l'un et la moitié de l'autre. Différent des deux.
Commenter  J’apprécie          20
Le fait est que lorsque ma sœur est apparue, vêtue d’une vieille chemise et d’un pantalon de jogging, avec un énorme saladier à la main, Pete l’a regardée comme s’il n’avait jamais rien vu d’aussi beau. Son visage s’est littéralement illuminé.
Commenter  J’apprécie          20
La manière la plus courante par laquelle les gens abandonnent leur pouvoir, c'est en pensant n'en avoir aucun. (Alice Walker)
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (304) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les indiens d'Amérique du Nord

    Publié pour la première fois en 1970 aux États-Unis, ce livre de Dee Brown retrace les étapes de la Conquête de l'Ouest et les massacres des indiens entre 1860 et 1890 :

    Enterre mon corps Wounded Knee
    Enterre mon cœur à Wounded Knee
    Enterre mon âme à Wounded Knee
    Enterre mon esprit à Wounded Knee
    Enterre mon scalp à Wounded Knee

    10 questions
    190 lecteurs ont répondu
    Thèmes : conquete de l'ouest , far-west , western , ute , navajos , Nez Percé (Indiens) , comanche , Apache (Indiens) , Cheyennes (Indiens) , Sioux (Indiens) , indiens d'amérique , littérature américaineCréer un quiz sur ce livre

    {* *}