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Citations sur Les femmes du North End (19)

Le fait est que lorsque ma sœur est apparue, vêtue d’une vieille chemise et d’un pantalon de jogging, avec un énorme saladier à la main, Pete l’a regardée comme s’il n’avait jamais rien vu d’aussi beau. Son visage s’est littéralement illuminé.
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Je suis différent, je suis un sang-mêlé. Je le serai toujours, la moitié du sang de l’un et la moitié de l’autre. Différent des deux.
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Dans une demi-heure, elle sera rentrée dans son appartement et pourra travailler jusque tard dans la nuit. Mais d’abord, il lui faut profiter d’être là, bien au chaud, entourée de ses filles.
Ce sont les moments qu’elle préfère, ceux qui lui font toujours du bien, quoi qu’il arrive.
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Phoenix conserve en elle toutes les histoires dont elle se souvient. Elle avait l'habitude de les considérer comme de bons secrets qu'elle seule détenait. Quand elle était petite, elle croyait que si elle en avait plus de bons que de mauvais, alors tout irait bien. Maintenant qu'elle a grandi, elle sait que ce sont des conneries, mais elle continue à chérir les bons secrets.
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Cheryl expire et essaie de donner de la force à sa petite-fille. Les loups nous enseignent l’humilité – ils nous enseignent que nous sommes tous dans le même bateau, que nous faisons tous partie du même tout. Si quelque chose arrive à l’un d’entre eux, ils le ressentent tous. Cheryl expire un souffle profond et chaud, inspire la douleur d’Emily et lui transmet en retour toute la force qu’elle possède.

(Page 114)
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Ou peut-être est-il parti pour toujours, comme j’ai chaque fois pensé que ce serait le cas. Fatigué de moi et de tous mes problèmes. Fatigué de mon incapacité à lui donner ce qu’il veut. Je ne le blâme pas. Je suis pas mal fatiguée de moi. (Page 41)
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[...] je rêve à Charlie. Mes yeux s'assombrissent et sont entourés de bleus en permanence, comme c 'était le cas lorsqu'il était en vie. Dans mon rêve, il est comme la tornade qu'il était jadis - cette façon qu'il avait de secouer ma tristesse, comme s'il était le vent. D'un souffle, il soulevait mon esprit comme si je n'étais que de la terre friable et sèche. Après, je flottais là, pulvérisée, poussières dansant bas dans le ciel. Tout était flou, et je ne pouvais jamais lever les yeux pour voir le soleil. Chaque fois que je rêve à Charlie, je me réveille avec des sueurs froides. Mes poings se serrent. Puis je me rappelle où je suis. Je me rappelle que je suis à l'abri de Charlie, qu'il n'y a plus de Charlie, mort depuis longtemps.
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L’agent Scott essaie d’avoir l’air gentil, encore, et lui demande une fois de plus :
— Êtes-vous en mesure de vous rappeler quelque chose d’autre ? N’importe quoi ?
Stella laisse s’échapper une larme en clignant des yeux et secoue la tête. À travers la fenêtre, elle observe la Brèche, ce terrain vague à côté de sa maison. Elle n’a pas besoin de regarder pour savoir qu’il neige doucement. Elle entend le faible bourdonnement, le ronronnement subtil des pylônes d’Hydro, situés en dehors de son champ de vision. Le ciel demeure rose vif dans la nuit, gonflé de la neige encore à venir. La Brèche est une ardoise blanche et vierge s’étirant vers les habitations au loin. La lumière de la lune et celle des lampadaires se réfléchissent sur la neige et sur le revêtement des maisons, dont les fenêtres sont noires, bien sûr. Toutes les fenêtres sont noires, sauf celles de Stella.
Les deux policiers sont allés là-bas ; en tapant la neige avec leurs pieds, ils ont tracé un cercle autour du sang. La flaque avait fait fondre la neige. Stella peut en distinguer un coin à travers la fenêtre. Elle s’étend sur le sol blanc comme une ombre sombre, probablement gelée à l’heure qu’il est. Les flocons tombent dessus, cherchent à la recouvrir. Ça n’a pas l’air lugubre. Ça n’a pas l’air de ce que c’est vraiment.
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La manière la plus courante par laquelle les gens abandonnent leur pouvoir, c'est en pensant n'en avoir aucun. (Alice Walker)
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