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Critique de AMR_La_Pirate
Post tenebras lux d'Alberto Vezendi est un témoignage sur l'anorexie masculine… C'est ce qui fait son originalité puisque cette maladie touche en majorité les femmes, 90 % des cas signalés.
De l'anorexie, je ne connaissais que les grandes lignes de la maladie, n'y ayant, fort heureusement, jamais été confrontée, de près ou de loin. Ce livre en décrit précisément les mécanismes psychiques, les étapes, l'entreprise de destruction physique et mentale… C'est d'une redoutable efficacité, factuel, sans fioriture ni pathos.
Un récit à la première personne où, du moins au début, presque toutes les phrases commencent par JE. Cela m'a énormément frappée au début de ma lecture : un égocentrisme mortifère, malsain…
Des dessins d'Alicia Varela, au fort potentiel métaphorique émaillent le texte, respirations bienvenues, illustrations du parcours difficile de l'auteur, depuis le déni jusqu'à la prise de conscience et la reprise en main progressive de sa vie.
Naturellement, j'ai été particulièrement sensible à l'univers référentiel d'Alberto Vezendi, de l'enseignement de Boudha, à John Milton en passant par les tableaux de Jérôme Bosch ou la poésie de Baudelaire et d'Anna de Noailles, pour ce que j'en ai personnellement retenu. L'importante bibliographie, en fin de volume, en dit long sur les lectures de l'auteur. La couverture du livre, quant à elle, évoque un trajet christique en forme de chemin de croix et de foi en soi-même.
On ne peut pas aimer un tel livre… Quand le sujet est grave comme celui développé ici, on ne peut qu'être respectueux devant le parcours.
#AlbertoVezendi #NetGalleyFrance
Lien : https://www.facebook.com/pir..
De l'anorexie, je ne connaissais que les grandes lignes de la maladie, n'y ayant, fort heureusement, jamais été confrontée, de près ou de loin. Ce livre en décrit précisément les mécanismes psychiques, les étapes, l'entreprise de destruction physique et mentale… C'est d'une redoutable efficacité, factuel, sans fioriture ni pathos.
Un récit à la première personne où, du moins au début, presque toutes les phrases commencent par JE. Cela m'a énormément frappée au début de ma lecture : un égocentrisme mortifère, malsain…
Des dessins d'Alicia Varela, au fort potentiel métaphorique émaillent le texte, respirations bienvenues, illustrations du parcours difficile de l'auteur, depuis le déni jusqu'à la prise de conscience et la reprise en main progressive de sa vie.
Naturellement, j'ai été particulièrement sensible à l'univers référentiel d'Alberto Vezendi, de l'enseignement de Boudha, à John Milton en passant par les tableaux de Jérôme Bosch ou la poésie de Baudelaire et d'Anna de Noailles, pour ce que j'en ai personnellement retenu. L'importante bibliographie, en fin de volume, en dit long sur les lectures de l'auteur. La couverture du livre, quant à elle, évoque un trajet christique en forme de chemin de croix et de foi en soi-même.
On ne peut pas aimer un tel livre… Quand le sujet est grave comme celui développé ici, on ne peut qu'être respectueux devant le parcours.
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