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Critique de Mermed



Robert Walser, Alexandre Vialatte
(ces mots sont doublés, chez Robert et chez Alexandre)

Je crains malheureusement, c'est à dire à ma grande déconvenue, que l'impression que je fais à leurs mots n'est pas aussi excellente que celle que je me fais à moi-même.
Eux aimaient uniquement les rêve engloutis de leur liberté, quand moi je ne fréquente que les rumeurs de l'actualité.
Eux n'écrivaient pas comme ces hommes de lettres qui n'établissent que des factures.
Je m'en veux de ces heures que j'accuse de mon insignifiance,
quand à l'instar de Moïse je cherche le mot,
ce mot qui me manque, que je ne trouve pas,
et pourtant, il me semble que j'emploie déjà trop de mots.


En ces jours d'autant plus difficiles que rêgne une atmosphère détestable
je suis revenu vers eux;
‘Ah qu'il est joli, qu'il est joli de les lire, de lire tous leurs mots qui me sourient.'

Je reviens sans cesse vers eux,
Je reviens aux merveilleux, aux si doués de poésie, à Robert Walser et à Alexandre Vialatte ;
j'ose paraphraser Robert: ‘Ah qu'il est joli, qu'il est joli de les lire, de lire tous leurs mots qui me sourient.'

Je reviens vers eux qui haissaient 'les natures qui veulent tout savoir, resplendissent de science et font la roue avec leur esprit.'
'...le rêve que l'on nomme monde...'

Un Tchèque qui écrivait en Allemand, est pour moi, indissociable de ces deux là:
il lisait le Suisse Allemand avec délectation,
et fut traduit par le Français qui dégustait puis cuisinait ses mots en gourmet littéraire.
Le Tchèque : Kafka
le Suisse Allemand : Robert Walser
Le Français : Alexandre Vialatte




Deux écrivains - souvent omis dans la liste de la dizaine d'écrivains indispensables
© Mermed

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