Roman complexe à aborder sur la première moitié. L'absurde règne dès les premières pages, il est donc difficile de s'accrocher à quelque chose (les personnages, le cadre...). Toutefois, peu à peu, l'esprit s'accroche et met de l'ordre. Et puis l'incompréhension se change en curiosité, surtout vis à vis de cette machine étrange permettant d'oublier des souvenirs. Ce n'est d'ailleurs que très rarement évoqué. Et justement, paradoxalement, le plus intéressant concerne les souvenirs de Wolf, sectorisés en plusieurs plans (les études, la religion, l'amour...). Une belle entrée en matière dans le monde de
Boris Vian, qui change de
L'écume des jours.
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