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Critique de GigiFro


L'histoire ne se passe ni pendant l'automne ni à Pékin, mais c'est un titre poétique et décalé pour ce roman tout aussi poétique et loufoque.
Amadis Dudu se dirige à son travail. Après avoir raté le bus, il réussit à monter dans celui conduit par un chauffeur fou qui ne s'arrête qu'au terminus : dans le désert d'Exopotamie. Notre héros y voit les possibilités d'exploitation d'une ligne de train. C'est ainsi qu'on retrouve dans la deuxième partie une fine équipe d'ingénieurs, secrétaire, médecin et autres ouvriers qui s'y rendent pour achever la construction d'une voie ferrée. Dans le désert, nos héros feront connaissance, entre autres, avec un Abbé, un archéologue, un ermite et le patron du seul et unique hôtel. D'ailleurs, ce seul et unique hôtel traverse pile la futur voie ferrée.
Bref, vous l'aurez compris, il y a de l'absurde (mais quel absurde ! Magistral !), de l'amour, de la jalousie, du "blasphème" (les phrases de "bénédiction" de l'abbé m'ont fait mourir de rire).
Un roman à lire absolument (surtout pas au premier degré) et à relire pour comprendre et analyser le sens de ses divagations.

En bonus ce petit extrait qui a fait ma journée :
"Il vit un oiseau penché sur un tas d'ordures, qui donnait du bec dans trois boîtes de conserves vides et réussissait à jouer le début des Bateliers de la Volga; et il s'arrêta, mais l'oiseau fit une fausse note et s'envola furieux, grommelant, entre ses demi-becs, des sales mots en oiseau. Amadis Dudu reprit sa route en chantant la suite; mais il fit aussi une fausse note et se mit à jurer."
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