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Critique de Marti94


Si Boris Vian s'inspire de sa propre histoire pour écrire, ce roman est la preuve qu'il a aussi une imagination débridée.
D'abord il y a ce titre "L'automne à Pékin" qui n'a strictement rien à voir avec l'histoire, celle d'une entreprise qui construit un chemin de fer au milieu du désert, qui ne se passe pas en automne et encore moins à Pékin.
Entre risible et cruauté, le pataphysicien présente une série de personnages qui vont nous faire ressentir leurs amours, leurs rêves, leurs frustrations de façon totalement décalée et cela, avec une grande maîtrise de la forme.

Amadis Dudu veut prendre l'autobus 975 pour se rendre à son travail mais il a beaucoup de mal à en attraper un. Il va quand même finir par y arriver mais sa destination n'est pas la bonne.
Claude Léon est un scribe qui veut faire plaisir à son patron en achetant un pistolet dont il va faire usage et va se retrouver en prison puis exilé dans le désert.
Anne et Angel sont deux amis qui aiment Rochelle. Cette dernière va renverser un piéton, un ingénieur qui devait construire un chemin de fer, Cornélius Onte. Ce dernier va être hospitalisé par le professeur Mangemanche qui souhaite trouver un désert où faire voler son modèle réduit.
Tout ce petit monde va donc se retrouver en Exopotamie pour construire le chemin de fer en plein désert. Mais le lieu n'est pas vide puisqu'une équipe d'archéologues, dirigé par Athanagore procèdent à des fouilles depuis plusieurs années et que l'hôtel restaurant tenu par Pippo est ouvert.

Ce qui est fascinant dans ce roman c'est la force imaginaire de Boris Vian où s'entremêle des phénomènes improbables, des histoires sans pareil, des personnages délirants, des animaux sortis d'autres mondes. On n'évite pas quelques grincements de dents mais c'est parce qu'il fait sauter les cadenas du politiquement correct.


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