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Critique de MarieLywood
Michka est une femme âgée qui ne peut plus vivre seule et qui, malgré ses réticences, doit partir dans un ehpad. Elle est en train de perdre, mais perdre quoi ? Les mots, la tête ou peut-être tout simplement l'envie et la force de se battre… Deux personnes sont présentes à ses côtés pour l'épauler. Tout d'abord Marie une jeune trentenaire qui sans être la fille de Michka est un peu sa fille adoptive de part l'absence de sa propre mère pendant sa jeunesse. Puis Jérôme, l'orthophoniste de Michka à l'ehpad, celui qui tente de l'aider sans l'infantiliser.
Dès les premiers mots, j'ai été complètement happée par ce roman et ce magnifique trio. En peu de mots, Delphine de Vigan réussi le tour de force de nous faire partager les sentiments les plus profonds et les plus intimes de ces trois personnages. Comment ne pas être interpellé par cette histoire qui trouve forcément un écho en chacun d'entre nous ? Car Michka est un peu la grand-mère universelle, celle qui décline doucement et que l'on n'a pas envie de voir partir, celle qui ne peut plus rester chez elle et doit fermer pour toujours la porte de son appartement en sachant qu'elle n'y reviendra plus, celle pour qui les jours sont à présent comptés... Mais c'est également peut-être la personne âgée que l'on sera dans quelques années. Alors comment ne pas être touché par cette histoire ? L'auteure traite avec beaucoup de justesse ce thème de la vieillesse sans tomber dans ses écueils et avec beaucoup d'humour.
Delphine de Vigan nous rappelle également l'importance des mots. Que nous reste-t-il lorsqu'on les perd, quelle communication avec le monde extérieur et ceux qui nous entoure ? Elle met en avant la douleur de ne plus pouvoir raconter, se raconter, de ne plus pouvoir transmettre.
Enfin, la gratitude. Quel mot magnifique pour décrire ce sentiment que l'on garde bien souvent pudiquement caché au fond de nous même ! Car même si nous savons que c'est nécessaire, même si nous savons qu'un jour il sera peut-être trop tard, nous ne l'exprimons que trop rarement.
Alors j'exprime toute ma gratitude à Delphine de Vigan pour ce magnifique roman qui a su me toucher exactement là où il fallait et qui m'a rappelé la nécessité de dire merci tout simplement.
Dès les premiers mots, j'ai été complètement happée par ce roman et ce magnifique trio. En peu de mots, Delphine de Vigan réussi le tour de force de nous faire partager les sentiments les plus profonds et les plus intimes de ces trois personnages. Comment ne pas être interpellé par cette histoire qui trouve forcément un écho en chacun d'entre nous ? Car Michka est un peu la grand-mère universelle, celle qui décline doucement et que l'on n'a pas envie de voir partir, celle qui ne peut plus rester chez elle et doit fermer pour toujours la porte de son appartement en sachant qu'elle n'y reviendra plus, celle pour qui les jours sont à présent comptés... Mais c'est également peut-être la personne âgée que l'on sera dans quelques années. Alors comment ne pas être touché par cette histoire ? L'auteure traite avec beaucoup de justesse ce thème de la vieillesse sans tomber dans ses écueils et avec beaucoup d'humour.
Delphine de Vigan nous rappelle également l'importance des mots. Que nous reste-t-il lorsqu'on les perd, quelle communication avec le monde extérieur et ceux qui nous entoure ? Elle met en avant la douleur de ne plus pouvoir raconter, se raconter, de ne plus pouvoir transmettre.
Enfin, la gratitude. Quel mot magnifique pour décrire ce sentiment que l'on garde bien souvent pudiquement caché au fond de nous même ! Car même si nous savons que c'est nécessaire, même si nous savons qu'un jour il sera peut-être trop tard, nous ne l'exprimons que trop rarement.
Alors j'exprime toute ma gratitude à Delphine de Vigan pour ce magnifique roman qui a su me toucher exactement là où il fallait et qui m'a rappelé la nécessité de dire merci tout simplement.
