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3,38

sur 152 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Vous aimez les chroniques méchantes ? Vous allez être servis ! Je viens de sacrer Ordesa, livre de l'année dans la catégorie lectrice en colère. Il y en a toujours un ou deux chaque année pour me faire sortir de mes gonds, cette fois, pas de chance, ça tombe sur un livre de la sélection de novembre du Grand prix des lectrices Elle, catégorie Document.

Débuté sans aucun a priori négatif, bien au contraire, il ne m'a fallu qu'une vingtaine de pages pour déchanter complètement. J'ai eu l'impression de lire du Jaenada à la sauce Angot : c'est déprimant, mégalo, décousu car digressif avec un souci du détail qui tourne à l'absurde. Jugez plutôt :
"Je ne sais même pas en quelle année est morte ma grand-mère. Peut-être en 1992 ou en 1993, en 1999 ou en 2001, ou alors en 1996 ou en 2000, dans ces eaux-là." Ai-je le droit de lui dire que très sincèrement on s'en fout ?

Et quand ce ne sont pas des considérations de dates ou de vocable (ma grand-mère est-elle plutôt la mère de mon père ou ma grand-mère ? Vous avez 2 heures !) qui me font bouillir, c'est l'usage de la troisième personne du singulier par l'auteur pour parler de lui-même qui me fait définitivement péter une durite.

Je ne vais pas vous résumer le sujet de ce livre car très sincèrement je n'en ai pas la moindre idée, je me suis tellement énervée sur le style ampoulé, prétentieux, pseudo intello, enfin tout ce que je déteste en littérature, que tout le reste m'a échappé. J'ai eu l'impression de lire du vide complété de vide écrit par un auteur sous anxiolytiques à la recherche d'un public pour effectuer sa psychanalyse à moindres frais. Et par moments je peux vous garantir que j'en aurais bien pris moi aussi des petites pilules pour faire redescendre ma tension car là, elle a atteint des sommets ! Je n'ai même pas réussi à aller au bout de ce livre, j'en étais tout bonnement incapable, sous peine de me le traîner pendant des lustres et de sombrer dans une panne de lecture à la sortie, ce que je ne peux absolument pas me permettre en ce moment.

Evidemment, cet avis brut de décoffrage va complètement à l'encontre de l'avis général puisque Ordesa est salué par la critique (la vraie, celle qui sait apprécier la littérature, la vraie) et fait partie entre autres de la sélection du Prix Médicis Etranger. Mais ça n'est pas une nouveauté que de reconnaître que je n'ai pas bon goût en matière de livres "époustouflants".
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Non, je ne peux pas continuer cette lecture.
Arrêt final à la station page cent.
Un compte rond pour cet abandon.
Le récit est pointilliste ,
égrèné de non évènements .
L'auteur nous annonce un discours chaotique,
autour de pas grand chose.
C'est comme si un restaurant nous prévenait
que la cuisine n'est pas, ou trop épicée.
Je rends mon tablier, ces chaos m'ont coupé
l'appétit de lire cet ouvrage souvent recommandé.
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Sujet intéressant dilué par les fantômes du passé de l'auteur sarcastique, poussièrieux et compassionnel.
Ne vous y attardez pas si les 20 premières pages vous semblent lénifiantes...




Lien : https://loridan.christophe@o..
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