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Citations sur La dernière Terre, Tome 1 : L'enfant merehdian (4)

C’est un jour attendu depuis si longtemps. Mille éternités à craindre qu'il ne vienne jamais. De ces jours, quand, où que les regards se posent, le bonheur qu'ils rencontrent est sans limites. Un jour tel que l'horizon n'est plus assez vaste, ni les cœurs assez grands. L'air limpide n'est plus que musiques et échos d'allégresse.
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Solgar lui frôla le bras et se pencha vers lui.
- Tu n'en restes pas moins le meilleur de ta division de jeunes coqs, glissa-t-il.
Ghent eut un petit rire.
- Allons, père, vous oubliez Esaig je crois.
- Hmm..., fit Solgar dans une moue dubitative. Il n’est pas
mauvais, j’en conviens. Enfin, si l’on considère son alliance de passes
et de gigue comme un style tout à fait réglementaire. À part cela,
c’est surtout un magnifique paon dont je me ferai une joie d’enfoncer le bec dans un grand bac d’eau froide à la première opportunité.
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" Le sourire doux que lui renvoya le jeune Giddire draina le sang hors de son visage, entrouvrit ses lèvres minces sur un stupeur muette. Avec un soupir blasé, Cahir se détourna. Il avait beau ne pas aimer ce genre de raccourcis, mais un Agrevin restait un Agrevin."
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Vous n'aimerez pas entendre cela, mais vous m'avez montré le vrai visage de la bravoure. J'ai conscience de m'être parfois obstiné contre vos volontés, mais seulement parce que l'idée de vous laisser vous éteindre après avoir tant lutté et subi m'était intolérable. Je ne percerai jamais le mystère de votre guérison, et je préfère sincèrement en demeurer ignorant. Mais, si l'on devait y trouver une justification, votre vaillance serait la seule réponse.
La vive émotion dont le regard du soigneur s'embua laissa Cahir interdit. De tels adieux ne lui facilitaient pas la tâche, mais vouloir se soustraire à ces confessions aurait été prétendre pouvoir traverser les jours d'autrui sans y laisser d'empreinte. Il ne put en revanche pas décider où se situait le moins cruel, entre l'affection et l'indifférence.
"Nous savons toi et moi que ce ne sont pas les saisons qui font les êtres capables, Anggus. Ne laisse pas les esprits méfiants piétiner tes convictions.
Aussi longtemps qu'en toi-même tu refuseras de les croire.
"L'une des grandeurs de ton peuple est de laisser libre cours aux agitations de votre coeur sans en concevoir d'indignité. Nous, Agrevins, en sommes incapables, nous naissons et vivons ainsi, sans heurts et sans trop d'exaltations. Je t'ai regardé grandir et vivre, à distance, c'est vrai, mais j'ai observé et compris de toi peut-être plus de choses que tu ne peux en soupçonner. Aussi ce matin l'Agrevin que je suis jusqu'à la moelle des os veut se consoler de perdre la joie de ce spectacle, et bâillonner un instant la crainte de s'avilir par une parole sincère. Aussi voilà, enfant merehdian : je ne t'ai pas pris par devoir.
"C'était idiot en fait, cette chose que l'on appelait l'instinct de survie. Il encourageait des luttes déjà perdues, repoussait des fatalités décidées d'avance.
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