AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sl972


Je tiens à remercier Babelio et Jacques André éditeur de m'avoir permis de découvrir un poète que je ne connaissais pas du tout, Paul Vinicius. Ma chronique arrive un peu tardivement mais il m'a fallu longtemps pour l'écrire.

J'aime découvrir de nouveaux horizons, et "la chevelure blanche de l'avalanche" a été un vrai saut dans l'inconnu. Je ne connaissais pas le poète, ni son oeuvre, ni sa vie en dehors de la poésie, je ne connais que très peu l'histoire de la Roumanie et je dois avouer que je ne lis pas beaucoup de poésie. Autant dire que cette lecture et la rédaction de cette critique étaient un véritable défi.

Malgré un titre a priori très romantique, le pressentiment de désastre que m'a inspiré le mot "avalanche" était parfaitement justifié. On est là dans une véritable poésie du XX° siècle : écrite comme on pourrait parler, souvent dure, parfois tendre, toujours franche, à la limite de la brutalité, en bref une poésie parfaitement ancrée dans le réel.
Ce recueil a été composé par Radu Bata, qui est aussi le traducteur, et l'ordre des poèmes n'est certainement pas anodin. La brièveté de certains poèmes s'opposent à d'autres, bien plus longs ; au fil des pages, on passe de descriptions de la femme aimée à des considérations mélancoliques, voire des idées suicidaires, pour revenir à une touche d'espoir incertaine qui finit par se faire plus réelle, tout cela pour "qu'il ne reste rien de nous / RIEN / sauf le souvenir / de l'air".
Chaque poème est ainsi un petit élément d'un tout et le résultat final est un univers impossible à décrire autrement qu'en oxymores et adjectifs contradictoires : rêves terriblement réels, espoirs parfois lumineux mais souvent dénués d'illusions, idées noires mais finalement pas si sombres.

Oui, la lecture de ce recueil n'a pas toujours été facile. Certains poèmes m'ont captivée, d'autres m'ont laissée de marbre, mais ils forment ensemble un univers fascinant qui ne peut laisser, selon moi, personne indifférent.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}