- Et ça, qu'est-ce que c'est ? Une barque en pierre ?
- Ça se voit, non ?
- C'est idiot ! Une barque c'est fait pour flotter et la pierre ne flotte pas !
- C'est toi, l'idiot : les barques de bois naviguent à la surface et celles de pierre au fond ! On se demande d'où tu viens !...
Pour les auteurs de bande dessinée, participer à des salons et des festivals représente aujourd'hui une incontournable obligation. Une obligation généralement pas déplaisante, mais à coup sûr épuisante. Invité su Salon de Cursac, j'avais exceptionnellement pris ma voiture tant le trajet en train était long et compliqué. Mais ce dimanche soir, la route du retour me semblait interminable.
Inéluctable ? Sans doute… Mais surtout jubilatoire, formidable, lumineux ! La vie me réservait donc encore de grands moments de bonheur.
La Belle Espérance était une goélette de 120 tonneaux, avec comme figure de proue une belle à la longue chevelure et aux seins nus. À chaque instant, elle plongeait dans les vagues, en ressortait et replongeait : une éternelle bagarre avec la mer. Et un jour, la mer a gagné.
Décrivez le monde où vous vivez en insistant sur ses aspects les plus pittoresques. Quelle blague !
Le plus grand conteur de tout le pays ! Il inventait des histoires formidables qu'il racontait dans les fermes. Mais il en a trop fait. Il s'est épuisé. Il en a trop dit. Sa cervelle est vide, la source s'est tarie. Alors il se creuse la tête pour tenter de retrouver quelque chose, des traînées d'histoire, des lambeaux de rêve.
Ce ne sont pas des hommes : juste des soldats. C'est la cueillette des recrues. Tous les ans en cette période, ils viennent les ramasser. Mais il faut connaître les bons coins.
Au Kilomètre 51 de la N 7II, il était un lieu où mon passé et mon avenir se croisaient. Et je m'y étais arrêté par hasard.
Au kilomètre 51 de la N711, il était un lieu où mon passé et mon avenir se croisaient.
Mon hôtel est une maison respectable : on n'y offre pas des voyages féeriques, mais de bonnes nuits de sommeil, môssieur !