Lorsque le visiteur pénètre dans la cour du Musée, il est attiré par un perron et une porte, assez peu monumentale du reste, qui commande la grande salle ; mais ce n’est pas par là que se fait l’entrée du Musée, sauf en certaines circonstances exceptionnelles. On est dirigé vers une petite porte de l'aile droite qui donne accès dans une première série de salles (numérotées I, XVIII et XIX), où l’on a réuni autant que possible les productions des écoles de peinture classiques italienne et espagnole, flamande et hollandaise. Nous y noterons, dans la première, un robuste Portrait d'homme du Tintoret, une Charité romaine de Luca Giordano et une Résurrection de Lazare d’Andrea Sacchi qui faisait partie de la collection orléanaise du président Haudry au xviii0 siècle. Un Saint Thomas de l’école espagnole, peinture robuste et un peu sèche, était attribué jadis à Murillo : on veut y reconnaître aujourd’hui un tableau de jeunesse de Velasquez.