Milo, patron de la Fight Funeral Fist Cup : “Une femme bafouée et son gamin… prêts à en découdre… J'adore ! C'est génial !”
Moi aussi j'adore !
Nous voilà donc à Paxtown pour un nouvel épisode déjanté, bourré de clichés, complètement kitsch, du kitsch exploité avec génie. On a quitté
La Vallée des Rois, univers de contes féérique, pour Nillipolis, ville corrompue et crasseuse digne de l'univers de Mad Max, puis pour atterrir à Paxtown, ville moderne tentaculaire façon Gotham City, et tout ça passe en souplesse grâce à l'énergie débordante du graphisme, du scénario, les auteurs n'ont pas peur de l'accumulation de clichés, de références, c'est même le principe de la série.
C'est tellement gros que s'en est jubilatoire, et puis il y a du rythme, des surprises énormes, du suspense, des références en pagailles et de l'humour, servi par un dessin léger, frais, le trait vif et juste de
Bastien Vivès apporte des mégatonnes d'énergie, et quand le mignon gamin de neuf ans un peu naïf met des branlées à d'énormes brutes, ça me fout une de ces bananes !