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Critique de Henri-l-oiseleur


Ce dernier roman de Volodine se présente comme une sorte de chronique familiale à la première personne : le narrateur et héros, Sam, sur le point d'être consumé dans un bombardement au napalm, emploie sa dernière seconde de vie à raconter, en douze chapitres, ses rencontres avec une infinité de grands-mères et de tantes variées, dans un univers post-apocalyptique situé dans un avenir lointain, bien après l'effondrement de la civilisation telle que nous la connaissons. le lecteur rencontrera les éléments familiers qui font le charme des autres romans de Volodine, et ce sera pour lui un plaisir de redécouverte et de retrouvailles. En revanche, qui voudra savoir si le romancier a progressé et fait évoluer son univers, s'il n'a pas caché dans les replis de ses pages quelques malices post-exotiques, numérologiques et bardo-tibétaines, devra soumettre ce petit roman à un examen et à un épluchage minutieux qu'il ne me semble pas absolument mériter. Faire loger tout un univers et ses récits dans la dernière seconde de vie d'un héros, est un procédé qui rappelle Clive Barker, si je ne me trompe, et aussi Jorge-Luis Borges, mais je n'ai pas poursuivi plus loin l'analyse. Que d'autres, plus passionnés et plus intéressés, s'y consacrent.
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