Au milieu d'autres immenses réussites comme
le Pianiste ou
Moi, Franco,
la joyeuse bande d'Atzavara ressort comme un des meilleurs ouvrages de
Vazquez Montalban. Il dresse le portrait très fin et sans concession d'une bourgeoisie catalane qui se veut progressiste, mais qui vit dans les préjugés de classe et dans le conformisme. En toile de fond, les derniers jours de Franco, dont le fantôme hante les vacances sur la cote de ces couples venus s'encanailler à l'abri des murs de leurs villas. La structure du livre évoque le Quatuor d'Alexandrie, puisque quatre points de vue se succèdent pour décrire la venue au sein de ce petit groupe d'un corps étranger, en l'occurrence un garçon d'origine modeste, dont chacun se jouera avant de le rejeter. du grand art.
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