Je vous parle d'un temps où les détectives privés vérifiaient le bon état de leur pistolet et la position de leur cran d'arrêt dans les toilettes de l'avion les menant à Amsterdam. Bref, pas de portiques et de scans et un déplacement aux Pays-Bas pour l'une des toutes premières enquêtes de Pepe Carvalho (ex-marxiste, ex-CIA et gastronome) sur les traces d'un noyé au
tatouage énigmatique. C'est enlevé, il y a de l'action (les privés se font souvent tabasser), de l'amour et des recettes de cuisine (la potée galicienne vaut certainement le détour). Nous sommes à la fin des années soixante-dix et on sourira de l'évocation d'Amsterdam la libérée (tendance amour libre et fines herbes), bien différente de la Catalogne à peine sortie du Franquisme. Une bonne introduction à l'univers de Montlalban, même si le dénouement est un peu rapide et pas très convaincant.
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