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Critique de JacquesLarcher


Enthousiasmé par le récit et les connaissances qu'il m'a apporté… Une mise à jour de celles-ci salutaires et bien venues par les temps qui courent. J'étais agacé par ce terme employé tous les jours dans les articles que je lis , le genre ou « genré », terme qui n'est toujours pas dans le dictionnaire Larousse (Année 2000) et je suis heureux de faire le point sur cette question en compagnie de cet homme, biologiste de formation et qui a étudié toute sa vie le comportement des primates en faisant le parallèle entre eux et nous, espèce humaine.
Content d'avoir mis à jour mes connaissances car j'en étais resté à la conférence donnée par Henri Laborit en 1973 à Luçon sur cette question, puis au film qui avait plus au moins réussi à mettre en image les comportements entre hommes et femmes « Mon oncle d'Amérique » d'Alain Resnais.
Venant du plus lointain de ma mémoire, j'avais toujours à l'esprit que nous ne différions pas tant que ça des animaux quant à certaines attitudes quotidiennes . Mais c'est lorsqu'une naissance arrive dans notre foyer ou famille que l'on sent le plus, notre origine immémoriale animale. C'est toujours un émerveillement pour le père. J'ai toujours admiré une femme portant fièrement son bébé dans son ventre. Et surtout ce qui est formidable, c'est le sourire, la joie que l'on peut lire sur le visage de la primipare. Nous rappeler que nous sommes des mammifères, proches des grands singes fait du bien, et permet de relativiser nos propres préoccupations matérielles concernant la vie en société par exemple.
J'ai bien aimé aussi son analyse sur la philosophie occidentale, née de Platon et poursuivie par les théologiens chrétiens qui place l'esprit de l'homme au dessus des contingences de nos corps. Mais un corps qui a faim n'est pas en capacité de penser ni de réfléchir : ça, c'est moi qui le dis (une reprise d'une expression entendue quand je m'initiais au Marxisme léninisme) . De Waal dit mieux:
« L'esprit a quelque chose de divin; le corps beaucoup moins. Ce dualisme est en fait essentiellement masculin. Il se préoccupe moins de l'esprit humain en général que de l'esprit masculin en particulier. Ce sont toujours les hommes qui ont essayé de se persuader que leur intellect planait bien au-dessus de la biologie. Il faut dire que c'est une position plus facile à tenir quand on corps n'est pas assujetti à des cycles hormonaux.. »
C'est donc un livre à découvrir de toute urgence pour qui se préoccupe de la place des femmes dans la société et dans la famille, en tenant compte des études et des recherches menées par de tels universitautesi qui savent mettre leurs connaissances au service de tous. Langage abordable, exemples bien sentis, remise à leurs places de certains hommes célèbres, humour, quelques mots bien timides pour décrire la tonalité de ce livre.



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