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Citations sur Jeu Blanc (Cheval indien) (139)

Quand on t'arrache ton innocence, quand on dénigre ton peuple, quand la famille d'où tu viens est méprisée et que ton mode de vie et tes rituels tribaux sont décrétés arriérés, primitifs, sauvages, tu en arrives à te voir comme un être inférieur. C'est l'enfer sur terre, cette impression d'être indigne. C'était ce qu'ils nous infligeaient.
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St. Jerome était l'enfer sur terre. Où qu'on aille il fallait marcher au pas...
Ils appelaient cela une école, mais ce n'en fut jamais une. Nous passions le plus clair de nos journées au labeur.
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Dans l'alcool, je découvris une antidote à l'exil...je découvris qu'être quelqu'un que l'on n'est pas est souvent plus facile que de vivre sa propre vie...
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Je ne pouvais pas courir le risque que quelqu'un me connaisse parce que je ne pouvais pas courir le risque de me connaître moi-même...
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Je ne pouvais pas courir le risque que quelqu’un me connaisse, parce que je ne pouvais pas courir le risque de me connaître moi-même.
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C'est à l'intérieur que j'avais mal. M'enlever à la forêt et à mon peuple, c'était comme d'avoir déchiré la peau du ventre. Chaque fois que je bougeais ou qu'on m'obligeait à parler, il rugissait son inconcevable douleur . C'est ainsi que j'en vins à m'isoler... Je compris que je pouvais aspirer en moi les limites de mon être physique , réduire l'espace que j'occupais pour devenir un grain , une poussière , un atome indifférent sur sa propre orbite.
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Je ne sais plus très bien quand je me mis à boire. La seule chose que je sais, c’est qu’alors le grondement au fond de mon ventre s’apaisa. Dans l’alcool, je découvris un antidote à l’exil. Je quittai l’arrière-plan pour devenir un blagueur, un clown, un conteur qui relatait des histoires de voyages et d’événements insensés.
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Quand on t'arrache ton innocence, quand on dénigre ton peuple, quand la famille d'où tu viens est méprisée et que ton mode de vie et tes rituels tribaux sont décrétés arriérés, primitifs, sauvages, tu en arrives à te voir comme un être inférieur. C'est l'enfer sur terre, cette impression d'être indigne. C'est ce qu'ils nous infligeaient.
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Nous avons besoin de mystère, avait-elle dit. Notre Créatrice, dans sa grande sagesse, le savait. Le mystère nous remplit de crainte et d'émerveillement, ce sont les fondements de l'humilité, et l'humilité, petit fils, est le fondement de tout apprentissage. C'est pourquoi nous ne cherchons pas à démêler cela. Nous l'honorons en le préservant ainsi pour toujours.
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Keewatin. C'est le nom du vent du nord. Les Anciens lui donnèrent un nom parce qu'ils pensaient qu'il était vivant, un être comme toutes les choses. Keewatin se lève en bordure des terres arides et s'agrippe au monde de ses doigts féroces, nés des entrailles glaciales du pôle Nord. Le monde ralentit progressivement son rythme, de sorte que les ours et toutes les créatures qui hibernent remarquent l'inexorable progression du temps.
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