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Citations sur Starlight (45)

« … Marchez jusqu’à ce que vous puissiez voir ce qui se passe là-bas. Ensuite, revenez me dire ce que c’est.
- Et si un ours surgit ?
- Si vous marchez comme il faut, vous le verrez avant de vous retrouver dans une situation délicate.
- Vous êtes sûr ?
- Ce n’est pas à moi de l’être. »
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L'amour est une contrée vierge. Chaque pas qui nous en rapproche nous transforme. Nous grandit. Change la géographie de ce que nous sommes . Et si on est assez courageux pour y pénétrer seul et y trouver sa place , on ne connaitra plus jamais la solitude parce qu'on est arrivé à vivre,dans tout ce que l'amour touche .
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On ne peut pas tout voir. Chacun de nos sens est, d'une certaine façon, limité. Ce n'est que lorsque nous les utilisons tous ensemble que nous parvenons à reconnaître les choses.
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Voilà quelles étaient les raisons de toutes ses bagarres. Se sentir redu et ne pas savoir pourquoi.
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C'était un mâle. Ses bois étaient développés et larges et quand il relevait la tête pour renifler l'air, leur inclinaison rappelait un panier qui aurait capté la lumière sur ses andouillers si bien que, pendant un instant, le soleil s'y trouvait empalé. (p.158)
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La piste descendait, révélant soudain les réceptacles mercuriels des lacs, l'éclat turquoise des ruisseaux et des rivières ourlés d'un onduleux tapis d'arbres.
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Les êtres sauvages, commença-t-il, ça m'a toujours paru un peu erroné de dire ça d'eux. Ils ne sont pas sauvages. En tout cas, pas comme la plupart des gens le conçoivent. Observez-les. Voyez comment ils sont les uns envers les autres. Ils sont plus dociles que nous. Je crois que c'est parce qu'ils savent d'emblée comment aimer et que nous, nous devons l'apprendre.
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Elles marchèrent jusqu'au triste perron déjeté à l'arrière de la maison. Les planches des marches étaient pourries, donc elles grimpèrent sur le côté en s'appuyant sur la poutre porteuse. Lorsqu'elle s'appuya sur la porte, celle-ci s'ouvrit aisément. L'air sec et chaud dégageait une odeur de poussière et, imaginait-elle, de solitude. Mais les murs étaient en bon état, hormis quelques morceaux de papier peint qui se décollaient par endroits, la peinture était défraichie et, bien que le plancher craquât, il était résistant. Elle reconnut le travail soigneux et attentif des vieux outils ainsi que la précision et l'assurance des mains calleuses sur le bois brut, un retour vers des jours anciens, flous, dont elle se souvenait à peine et qu'elle revivait encore moins. C'était une maison de travailleur. Elle admira les lambris, les moulures et les angles sculptés des montants des portes et des fenêtres. Le pilastre au bas de l'escalier était couvert de poussière qu'elle enleva de la paume de la main afin de voir le grain du bois ; elle s'émerveilla du lustre qu'avaient laissé une ou deux générations d'enfants, d'aînés et de proches au cours de leurs passages quotidiens dans l'escalier et dans cette maison perchée en bordure de pâturage, au creux d'une vallée bordée de montagnes. C'était une maison sortie du sol avec une vision juste et patiente. Une maison bâtie en communauté. Emmy était sensible à l'énergie de son édification, à la vibration des impulsions et des trajectoires des vies qu'elle tenait sous sa coupe, les nourrissant jusqu'à ce qu'elles prennent leur envol, enfermant pour toujours leurs cris, leurs appels, leurs rires, leurs murmures et leurs paroles dans le bois, les poutres et les murs. Il y avait dans cette vieille maison une part d'elle-même qu'elle reconnaissait et une part qu'elle ne reconnaissait pas du tout. Ça la rendait mélancolique et lui donnait envie de pleurer. Finalement, elle s'essuya les yeux et monta l'escalier, sa fille trainassant derrière elle.

(P68-69)
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- On doit penser que je ne vaux pas grand-chose.
- Pour autant que je sache, c’est l’opinion que vous avez de vous-même qui compte. Ce que j’ai vu de vous jusque-là ? Vous n’avez aucune raison de baisser les yeux devant quiconque.
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Son monde était circonscrit par la picole. Il buvait constamment. Mais elle aussi avait sa propre alliance avec l’alcool, qui semblait en accord avec celle de Cadotte. La picole permettait aux monstres et à l’obscurité de disparaître. Elle lui permettait presque d’arriver à éprouver un sentiment de joie, de liberté, et Emmy la laissait entrer dans son monde aussi souvent que s’en représentait l’opportunité. Avec Cadotte, elle se présentait tous les jours. Elle fut ivre six semaines d’affilées.
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