Premier tome de la saga Catacomb City.🐭
Sous nos pieds, cachés loin des regards humains et des oreilles indiscrètes, existe une cité habitée par des rats intelligents, parlant comme les humains et dont l'espérance de vie égale la notre. Ce lieu a pour nom, Les Catacombes.
Malheureusement, ce monde est gouverné par un duo totalitaire : Killdeer et son bras droit, Billycan. Les habitants sont exterminés, les impôts (la Dîme) les contraints à prendre des risques, les orphelins sont intégrés de force dans l'Armée de la mort dirigée par Billycan. Il n'en a pas été toujours comme cela autrefois. Quelques années auparavant, cette société vivait en harmonie et en paix pourtant. Ce passé serait-il révolu ? Vincent et Victor Nightshade refusent ce joug tyrannique. Suite au décès de leur tutrice, ils ne souhaitent pas entrer dans l'armée de Killdeer. Pour cela, ils prennent de grands risques et se sauvent de la cité. Cette fuite leur permet d'atterrir dans une nouvelle cité dirigée par les opposants à Killdeer...
Cette série s'adresse à un public mixte, jeune comme moins jeune. Les personnages sont des rats, des vers de terre et les humains n'y font que de petite apparition.
Hilary Wagner nous offre une épopée fantastique et sociétale. Entre les aventures de Victor et Vincent, elle dénonce le totalitarisme, les sociétés tyranniques et propose l'union des forces pour les combattre.
Cette intrigue est sympathique, mais j'avoue ne pas avoir été plus transportée que cela. Tout le récit se tient, avec une dynamique et des personnages attachants.... mais.... du déjà lu.
Hilary Wagner n'apporte rien de nouveau au genre. Certes, nous avons des rats, des vers de terre (pas d'affolement, c'est gluant certes... mais c'est gentil ! 🤪 ), mais hormis cette nouveauté, il n'y a rien d'inédit. le récit laisse rapidement deviner la succession des faits à venir.
Heureusement pour ce livre, le livre se termine sur un suspens relaté de manière judicieuse et qui donne au lecteur envie de se plonger dans le second volet.
Au final, lecture agréable mais pas transcendante. Je comprends pourquoi ma fille m'a dit BOF quand je lui ai demandé ce qu'elle en avait pensé. 😆