AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Isacom


L'écriture est somptueuse. Mais le livre est en grande partie ennuyeux. Dommage.
Café Martinique est un recueil de textes disparates. "Les mots du crépuscule" et "La muse de l'Histoire" sont des réflexions sur la culture antillaise, ses racines, ses modes d'expression. Ces textes apportent beaucoup d'éléments intéressants sur la pauvreté et le mirage moderne du tourisme, autant que sur la mémoire de l'esclavage et du colonialisme. Mais ils contiennent trop de références qui me sont inconnues, notamment sur les polémiques opposant les auteurs caribéens.
Dans "Les Antilles, fragments d'une mémoire épique", la réflexion s'appuie sur une expérience de théâtre en plein air dans un village.
la "Lettre à Chamoiseau" est une analyse de "Texaco" (que je n'ai pas lu).
"Café Martinique Récit", par contre, m'a beaucoup plu, une histoire pleine de nostalgie mettant en parallèle l'amour d'un homme vieillissant, et l'idée que Walcott se faisait de la Martinique, phare avancé de la culture française : "Les gendarmes au teint bronzé, aux cuisses épaisses, venus de la Métropole, avaient, eux, la garde de toute la civilisation française (...) Je croyais que ses gendarmes, quand ils réglaient la circulation sous un ciel torride, se récitaient du Ronsard."
J'ai trouvé un petit peu dommage de regrouper dans le même volume des textes aussi différents.
Traduction sans reproche de Béatrice Dunner.
Challenge Nobel
Challenge Globe-trotter (Sainte-Lucie)
Commenter  J’apprécie          152



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}