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4,13

sur 829 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne sais pas trop quoi dire à propos de ce classique qui est décrié de façon très positive dans les autres commentaires... Je serai juste restée impassible face à l'écriture de cette auteure, ma sensibilité hélas n'a pas été touchée...L'histoire en elle même est intéressante, mais je n'ai pas trouvé les personnages touchants, peut être est ce le fait qu'on a sous la main un roman épistolaire...Bref, je ne m'étalerai pas dessus car je n'avais qu'une envie c'est de vite le refermer et éviter de m'ennuyer à le lire...
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"Un livre à lire" dixit le classement BBC.
Eh bien, j'avoue, je ne sais pas trop pourquoi. J'ai dû passer à côté. Certes il y a des choses poignantes dans ce livre, et une découverte d'une tranche de la société américaine au début du XXème siècle.
Mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et en particulier la narratrice. Début trop dur pour moi peut-être?
J'ai été surprise par le côté subi de tout ce qui arrive à "l'héroïne".
Intéressée par la description de la mission, et par le parcours atypique des personnages, l'espérance qui s'en dégage petit à petit en même temps que la vie donne de l'expérience aux protagonistes, je n'ai pourtant pas été emballée.

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La couleur pourpre. Entre nous, tout a mal commencé. Un roman que je ne connais pas, une auteure que je ne connais pas, un film de Spielberg que je ne connais pas. Pourquoi le lire alors ? Parce que je suis une accro du #cafeduclassique de @point.a.laligne et que même si j'étais déçue de ne pas lire Virginia, je me suis dis qu'au pire, les échanges avec les camarades lecteurs compenseraient mon manque de motivation.

La couleur pourpre. Entre nous, la suite n'était pas meilleure. Premier chapitre, le style me fait lever les yeux au ciel. Alors certes, Celie, jeune fille sans instruction, parle comme ça, pense comme ça. Mais pour le lecteur, c'est loin d'être une sinécure. Elle écrit des lettres au bon dieu, à sa soeur Nettie, qui lui écrit en retour, mais leurs courriers ne feront que se croiser. Ce qui ne fait pas tout à fait un roman épistolaire. Celie subit sa vie, la seule étincelle venant de Shug (étincelle pour le lecteur aussi, enfin un personnage un peu plus vif) et de Sofia (une femme libre mais décrite comme un homme...) Pendant ce temps, Nettie est missionnaire en Afrique. On pourrait imaginer que cela en fait un roman social, sur le colonialisme, la ségrégation, le féminisme. Mais rien n'est abouti. On effleure des sujets pour finalement revenir à des histoires d'amour sans grand intérêt.

La couleur pourpre. Entre nous, tout est terminé, ou presque. Je suis allée au bout de ma lecture, trouvant de temps en temps, une réflexion, un petit mieux dans l'histoire. Mais sans être jamais convaincue par ce roman, pas assez social, pas assez féministe, pas assez cruel, pas assez remuant. Il me reste le film à découvrir. Peut-être qu'incarnés à l'écran les personnages me passionneront plus.
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Trop, c'est trop. Trop de malheurs, d'horreurs, de violence, de trahisons. Un vrai catalogue d'avanies qui s'accumulent sur les épaules de la narratrice de ce roman épistolaire. Puis tout bascule. Et c'est alors trop de belles rencontres, d'heureux hasards, de retournements de situations.
Bien sûr, la pauvreté, le racisme, la violence conjugale, les sévices infligés aux gamines par des pères pervers, ça existe. Les retrouvailles, les cadeaux inattendus, les sauveurs, ça existe aussi.
Mais c'est comme le vinaigre, le sel, la moutarde ; ou bien le miel, les fruits, le chocolat : tout ça, ça existe ; mais que peut donner un mélange de tout ces ingrédients ? Surtout s'ils sont balancés en excès dans la marmite ? Franchement, ce n'est pas une recette qui me convient.
Autre point négatif : le procédé épistolaire s'avère totalement artificiel. Ecrivez-vous des dialogues dans vos lettres ? Et des descriptions hyper-fouillées ? Venant d'une narratrice sortie de l'école très jeune, c'est encore plus étrange. Pourquoi ne pas avoir choisi un narrateur externe ?
La seule partie du roman que j'ai appréciée, c'est la confrontation entre la soeur de la narratrice principale et les populations africaines qu'elle a choisi d'aller "évangéliser". La couleur de peau commune ne supprime pas, comme par magie, l'écart entre cette afro-américaine et les populations locales, qui n'ont jamais demandé qu'on vienne leur enseigner la Bible. A cette différence inévitable entre ces personnes nées sur les rives opposées de l'Atlantique s'ajoute un malaise nourri par l'histoire de leurs ancêtres respectifs : l'Américaine est marquée par le fait que ses ascendants étaient des esclaves déportés depuis les terres qu'elle visite ; elle prend conscience que les villageois qui l'entourent descendent de ceux qui sont restés... et ont peut-être participé au trafic d'esclave.
Hélas, ces questions intéressantes ne représentent qu'une toute petite partie du livre.
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« Cher bon Dieu, chère Team J'aime,
V'la ti pas que vous vous y mettez à seize pour nous convaincre qu'la couleur pourpre c'est pas juste du noir et du rouge qui s'seraient mélangés. Ben nous, on a trouvé que la Célie, elle manque un peu de saveur et d'épaisseur, que ses lettres elles sont pas franchement toujours intéressantes et surtout on est super frustrés parce qu'on attendait tellement plus sur les sujets évoqués : le féminisme, la sororité, le black power, et tout et tout. Oui d'accord Célie se fait l'écho d'une époque mais bordel ça manque de voix !
Et puis si on parle de rouge et de noir mélangés ça manque franchement de sang c'bouquin, on aurait aimé́ que ça saigne, ça se venge plutôt que des retrouvailles dignes de la série de l'après-midi sur M6. Dis, cher bon Dieu, tu crois que tu pourrais nous programmer une rediff du film ? Paraîtrait que c'est ce qui permettrait de nous mettre tous d'accord. P't'et' même qu'on obtiendrait le Pulitzer de la meilleure chronique du #cafeduclassique ?
La Team sans coeur (sur ce coup-là). »
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Dear Celie,
J'avais tellement hâte de faire ta connaissance.
Un roman épistolaire, un prix Pulitzer, une adaptation au cinéma par Steven Spielberg ; tant de promesses en un seul livre !

Mais...
Dès les premières pages (en VO), le parler de Celie m'a littéralement arraché les rétines. Effectivement, le style colle à la narratrice, pas d'éducation pas de culture, des fautes d'orthographe, de grammaire à toutes les lignes...

Oui parce que l'histoire, c'est celle de Celie, noire, pauvre, abusée par son père, mariée de force à un homme qui la bat et qu'elle déteste.
Séparée de sa soeur Nettie dès les premiers temps de son mariage, elle écrit des lettres à Dieu car elle n'a personne d'autre à qui se confier.

La construction du roman est intelligente, même si déroutante ; en effet, les lettres sont unilatérales et ne reçoivent jamais de réponse.
Malgré cela, je n'ai pas réussi à passer outre le style, et Celie a manqué d'épaisseur pour que je m'attache à elle. Les personnages secondaires m'ont paru plus intéressants : Shug ou Sofia ont plus facilement emporté mon adhésion.

Autre point gênant : la temporalité du roman. Les lettres sont peu ancrées dans le temps et plusieurs années peuvent passer sans que l'on s'en rende vraiment compte.
Même l'évolution de Celie dans la dernière partie du roman m'a paru trop rapide et pas assez approfondie.
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J'étais très impatient de lire ce livre. J'ai tellement un excellent souvenir du film. Et bien, je suis très déçu, je ne retrouve pas la sensibilité, l'émotion qui ressortait dans son adaptation.
je trouve même qu'il n'y a pas grand chose, et je n'ai pas aimé les différentes évolutions des rapports humains entre les différents personnages. de plus au début le style petit "nègre" de l'écriture était à mon avis trop caricatural et tous les malheurs du monde tombaient sur notre pauvre héroïne. Je vais essayer de revoir le film pour voir si mes souvenirs sont intactes.
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