Vidéo de Steven Spielberg
J'ai souvent dit aux étudiants en cinéma qu'ils devaient tout voir : les films de la Nouvelle Vague française, les expressionnistes allemands, le cinéma chinois et japonais etc. Ils comprendront ainsi une chose essentielle : il y a mille façons de raconter la même histoire, mais le talent est de faire ressentir à chaque fois que c'est de cette façon là qu'il fallait la raconter.
Cette liste, c'est le bien absolu. Cette liste c'est la vie.
Tout autour de ces marges il y a le gouffre.
LA LISTE DE SCHINDLER (1993)
La guerre éduque les sens, mobilise la volonté, perfectionne la constitution physique et provoque des collisions si étroites et si fulgurantes dans les moments critiques que l'homme peut alors prendre toute la mesure de l'homme.
Je ne rêve pas la nuit, je rêve le jour, je rêve toute la journée ; je rêve pour vivre.
Tuer un homme, c'est toujours un homme. Peu importe à quoi il ressemble.
"Quiconque sauve une vie sauve le monde entier."
Sans se retourner, Roy descendit vers l'arène. Jillian le suivit pendant quelques mètres pour se rendre sur un petit promontoire abrité d'arbres, où elle serait mieux installée sans risquer d'être vue.
Seul désormais, Roy Neary poursuivit sa longue et dangereuse descente. La descente qui le menait vers son destin.
Lentement, la respiration lui revint. Elle releva les yeux vers le monstre qui l'avait arrêtée dans sa course éperdue. Ce n'était qu'un épouvantail de paille qui la regardait avec un sourire idiot sur son visage grossièrement dessiné au charbon. Folle de rage, elle se releva, lui envoya un coup de poing. Il battit des bras. Elle l'injuria. ll se contenta de sourire.
Jillian retomba à terre et resta là n long moment à sangloter. Elle avait perdu Barry. Elle releva sa tête vers le ciel. A travers ses larmes, elle vit alors briller une étoile solitaire.
L'étoile clignota, comme un clin d’œil de complicité. Puis elle changea de couleur. Blanche d'abord, puis bleue, rouge enfin. Elle clignota ainsi trois fois . Et elle disparut dans la nuit.
– Nom d'un chien ! Moi, Buffalo, je saurai te transformer. Tu as besoin d'un sérieux entraînement pour y parvenir, mais nous réussirons. Tu dois nous aider à sauver toutes les souris des griffes de Chat R. Ton.
Dans la caisse rangée dans un coin de l'arrière-boutique du Chinois, le Mogwai sommeillait par intermittence. Le viel homme allait bientôt arriver, le caresser, lui dire quelques mots dans cette langue aux sonorités bizarres, lui permettre d'aller musarder un instant parmi les livres à l'odeur de renfermé et les divers objets et, surtout, lui donner à manger.