AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de CarolineDBruihier


Les thèmes des Voleurs d'innocence avaient tout pour me plaire : publié chez Gallmeister, un récit féministe, mettant en avant la sororité de six soeurs, une écriture assez poétique, un décor gothique - le manoir sans cesse comparé à "un gâteau de mariage", tout en interrogeant sur les rouages du patriarcat aux Etats-Unis dans les années 50-60 et une héroïne qui a réussi à échapper à un destin funeste par le biais de l'art.

De nombreuses références littéraires et artistiques émaillent le roman, références qui m'ont plu et m'ont mises en terrain "connu" durant ma lecture : Emily Dickinson, les soeurs Brontë, Christina Rossetti, et évidemment Georgia O'Keeffe à laquelle on ne peut que penser lors de la description des toiles mettant en scène d'immenses fleurs évoquant l'anatomie féminine. le roman est donc riche en influence et possède un petit côté page-turner dans la malédiction des soeurs Chapel qu'il met en scène (chaque soeur décède lorsqu'elle se marie).

Toutefois le roman n'est pas sans longueur, avec des situations qui se répètent beaucoup, et la malédiction ne sera jamais expliquée complétement (le lecteur comprend aisément que l'éveil à la sexualité hétérosexualité "tue" littéralement ces jeunes filles - ce qui est quand même un message un peu réducteur !). L'ambiance gothique et page turner du roman propose un récit envoutant bien qu'un peu répétitif par moments.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}