AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Pouvez-vous faire confiance à votre banque ? (12)

...un prêt à la consommation, qui avance dans le temps cette consommation, n’a pas du tout la même valeur qu’un prêt d’investissement adossé à de l’épargne, qui est de la consommation différée. Dans le premier cas, il n’y a pas de création de richesse : ce qui aurait dû être dépensé plus tard est dépensé maintenant. Dans le second cas, il y a création de richesse : des biens seront produits avec moins d’efforts ou de façon plus abondante.
(p. 37-38)
Commenter  J’apprécie          21
Depuis le début de la crise, l’Allemagne a vite compris qu’elle ne savait plus trop où elle mettait les pieds et s’oppose à tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à une mutualisation des dettes, y compris évidemment celles des banques. Donc le serpent se mord la queue.
(p. 25)
Commenter  J’apprécie          20
N’en déplaise aux politiciens vendeurs de lendemains toujours meilleurs, il n’y a pas de sortie de crise sans douleur. La suggestion du FMI de taxe spéciale de 10 % prépare la voie politique. Le moment venu, on vous expliquera que l’on ne fait qu’appliquer les prescriptions de cette organisation internationale. Exactement comme dans les entreprises qui font appel à des cabinets d’audit pour pouvoir ensuite licencier en s’abritant derrière les décisions des consultants.
(p. 21-22)
Commenter  J’apprécie          20
Bruno Bertez […] : « Par l’intermédiaire des marchés qu’elles contrôlent totalement, les banques ont mis le couteau sous la gorge des gouvernements, sorte de menace implicite de leur couper les vivres. Elles ont exigé la solidarité européenne, elles l’ont imposée et ensuite elle ont forcé la main de la Banque centrale européenne pour qu’elle promette des liquidités gratuites à l’infini, sans limite, en attendant que les conditions politiques leur permettent d’exercer le chantage ultime. Le chantage ultime, honorez vos dettes, en confisquant l’argent de vos citoyens. »
(p. 21)
Commenter  J’apprécie          20
L’imbroglio entre banques et Etats est total. Les banques sont chargées de dettes d’Etats et toute faillite de grande banque met son Etat de tutelle en danger. La Banque centrale européenne a prêté aux banques espagnoles et italiennes, qui ont employé une partie de cet argent pour acheter des emprunts d’Etat de leur pays. Ce tour de passe-passe finance les politiques de dépenses publiques mais aussi les importations en provenance d’Allemagne. C’est ainsi que la zone euro survit cahin-caha depuis 2008.
(p. 20-21)
Commenter  J’apprécie          20
Il faut effacer environ 21 000 Mds$ de créances irrécouvrables chez les ménages, les entreprises, les banques et les Etats. Comment combler le trou que cela va faire dans le système bancaire hypertrophié ? En tapant dans les 74 000 Mds$ d’actifs financiers (vos comptes courants, livrets, assurances-vie, etc.) des classes moyennes et supérieures. Ce qui se produira tôt ou tard. En France, cela correspondrait à une ponction de plus de 30% de l’épargne financière, une sorte de super-impôt sur la fortune liquide.
(p. 18)
Commenter  J’apprécie          20
...il s’agit de maintenir des taux d’intérêts artificiellement faibles, en dessous de la croissance économique et de l’inflation, afin de ronger le stock de dettes existant. En effet, un Etat emprunte IN FINE , il ne rembourse le principal qu’à l’échéance de son prêt. S’il arrive à créer de l’inflation, il va rembourser en argent dévalorisé. Mais en l’absence de croissance robuste (de l’ordre de 4%), cette méthode est trop lente pour résorber l’endettement existant.
(p. 18)
Commenter  J’apprécie          21
« La question de la résolution des crises bancaires sans contagion systémique est évidemment très importante depuis Lehman et vous pensez bien que l’on travaille discrètement, pour ne pas dire secrètement, sur ce sujet. Ce que l’on voit, ce ne sont que des émergences de l’iceberg. Tout est étudié pour piéger l’argent car c’est dans le piège de l’argent et sa confiscation que réside la solution. […] » (Bruno Bertez, ancien propriétaire de L’AGEFI.)
(p. 17)
Commenter  J’apprécie          20
Lorsque vous déposez de l’argent sur votre compte en banque, il ne vous appartient plus vraiment. Par un jeu d’écritures, vous êtes titulaire d’un simple droit de créance à l’égard de votre banque qui VOUS DOIT VOTRE ARGENT. S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de ce livre, c’est celle-là. En cas de faillite, la banque peut ne pas vous payer, car une créance n’est pas un droit de propriété. Donc, lorsque vous entendez « il va falloir faire payer les créanciers privés », dressez l’oreille : on parle peut-être de vous.
(p. 16)
Commenter  J’apprécie          20
Faute de se résoudre à voir l’économie s’assainir par les faillites pour repartir sur des bases saines, les gouvernements préfèrent s’endetter, émettre de la fausse monnaie ou taxer et imposer.
(p. 29)
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (7) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Histoire et généralités sur la Normandie

    TOUS CONNAISSENT LA TAPISSERIE DE BAYEUX, QUI EN EST LE HÉROS ?

    RICHARD COEUR DE LION
    ROLLON
    MATHILDE
    GUILLAUME LE CONQUERANT
    GUILLAUME LE ROUX

    20 questions
    70 lecteurs ont répondu
    Thèmes : histoire , célébrité , économieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}