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Critique de Bobo1001


J'ai aimé cet essai du grand historien Emmanuel de Waresquiel, qui évoque ici, dans la perspective de sa propre mort, les écrivains qu'il aime et qui ont eu à son encontre un rapport spécial. On croisera donc (enfin plus que croiser car chaque auteur traité a le droit à un long chapitre de 50 à 70 pages) de Nerval et Zweig, Brasillach ou Julien Gracq.
,Le livre est très élégamment écrit ce qui ne surprendra pas les lecteurs de cet historien de la période 1750-1850. Vous ne passerez pas un moment avec un joyeux drille en ce qui concerne le fond. Dernière phrase du livre à propos du prince de Ligne, incarnation aux yeux de l'auteur de l'élégance du XVIIIème siècle : " Qu'aurait-il dit aujourd'hui où il n'y a plus ni esprit, ni illusions ?"
A ceci près l'on pourra sourire à la lecture de ce livre qui égrène les belles citations (Emmanuel de Waresquiel en a le goût et le montre dans chacune de ses biographies), parfois effectivement spirituelles.
Les courtes biographies des auteurs sont brillantes et très bien senties. On sent une intense familiarité entre l'auteur et eux.
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