[...] chacun d’entre nous a le pouvoir de changer le monde, mais ce pouvoir n’existe que si les motivations sont honorables et que l’énergie qui les porte est bienveillante.
S’affranchir du désir de faire l’unanimité est la seule façon d’accomplir quoi que ce soit de significatif. C’est une liberté qui renforce.
[...] notre planète a deux poumons , l’un est bleu, l’autre est vert. Nous devons protéger la forêt et nous devons protéger l’océan.
Les océans fournissent 80 % de l’oxygène que nous respirons ; ils sont le système vital de la planète. Les requins jouent un rôle essentiel dans la santé de nos océans et s’ils disparaissent, les conséquences sur l’écosystème marin seront catastrophiques. L’écosystème océanique est fait de chaînes alimentaires intimement liées. Les requins chapeautent l’ensemble et sont ce que les scientifiques appellent des « clés de voûte », ce qui signifie que leur disparition entraînerait l’effondrement de l’ensemble du système.
Les gouvernements ne résolvent pas les problèmes, ils en sont la cause. Les problèmes sont toujours résolus par le courage, l’imagination et la passion des individus.
L’écologie profonde et le biocentrisme minent sérieusement tout ce sur quoi repose le système économique de nos sociétés, précisément parce qu’ils ramènent la vie au centre de toutes chose - vie humaine incluse -, alors que nos sociétés valorisent la propriété privée bien plus que la vie.
Chaque fois que j’entends des gens nous critiquer, je me dis qu’on doit être dans le vrai, parce que je ne crois pas que l’on puisse être une organisation environnementale efficace sans dire aux gens des choses qu’ils n’ont pas envie d’entendre et sans faire des choses qu’ils ne veulent pas que l’on fasse. Nous sommes là pour déranger les gens, pour les faire réfléchir, bousculer le statu quo, secouer le navire, en couler quelques-uns s’il le faut !
Le vrai problème, c’est que nous vivons dans une société qui sacralise la propriété privée plus que la vie.
Je ne vois pas pourquoi on devrait protéger des gens dont le boulot consiste à détruire la planète. On ne le fait pour aucune autre industrie.
Nous ne pensons que très peu aux rôles joués par les plantes, les insectes, les poissons, ces espèces qui rendent cette planète vivable pour toutes les autres, la nôtre y compris. Nous ne pouvons pas continuer à les ignorer et espérer survivre.