Une autre vie

Thriller vraiment prenant , arrivé à la moitié on ne peut plus le lâcher quand l'intrigue devient très suspecte, et angoissante. J'ai vraiment adorée et je l'ai lu très rapidement tant je voulais savoir ce qui allait se passer ou ce qui s'était passé.

Contrairement à l'opinion générale, je ne clouerai pas au pilori le 2e roman de S.J Watson. Certes, son 1e thriller, Avant d'aller dormir, a fait l'effet d'une bombe dans le paysage de la littérature noire, et oui, son dernier roman semble un pale héritier à côté. Pour autant, j'avoue avoir passé un bon moment en compagnie de Julia, la quasi quadra londonienne en mal de sensations, bien décidée à faire la lumière sur la mort de sa soeur cadette, assassinée à Paris.

Julia mène une vie rangée auprès de son mari, Hugh, célèbre chirurgien et de son fils adoptif, Connor, ado sympathique qui n'est autre que la progéniture de Kate, la soeurette, ce qui fait de Julia la tante/mère par procuration. Vous êtes perdus ? Rien de grave rassurez-vous : Kate a eu Connor trop jeune (17 ans) et l'a confié, quelques années de galère plus tard, à sa grande soeur à la vie bien rangée et à la situation sociale plus qu'enviable. Vous êtes revenus avec moi ? Parfait, on reprend. Julia ne se remet pas du meurtre de sa soeur bien aimée qu'elle a toujours protégée, voire quasi élevée. Déclarée apprenti-détective, elle fouille la vie de Kate et découvre, à force de recherches sur son ordinateur, que celle-ci s'acoquinait régulièrement, en virtuel ou en face à face, avec des gentlemens des rencontres sur internet. Et si son meurtre était lié à une mauvaise rencontre ? Nous y voilà ! Julia devient une serial addict du net pour débusquer le potentiel assassin de sa soeur, quitte à s'en brûler les ailes et à perdre de vue l'essentiel. Notre bourgeoise bien sous tout rapport n'est pas si chaste et rangée, que nenni... Et les relations virtuelles sont si tentantes, vous me suivez ? Jeux dangereux en vue !

Mon bilan est assez simple : je me suis prise au jeu d'Une autre vie. Julia, dans toute ses imperfections, résolue à trouver l'assassin de sa soeur à tout prix, m'a touchée. S.J Watson a le don pour brosser des portraits de femmes fragiles, prises dans l'étau de leur désir qui se heurte à leur vie bien sous tout rapport, sans aspérités. Julia est heureuse mais cela ne lui suffit pas. La mort de sa soeur catalyse cette frustration de Desperate housewife et libère des années d'inhibition. Évitant tout pathos et clichés, S.J Watson nous offre un personnage maîtrisé de bout en bout, auprès duquel nous frissonnons allègrement. Loin de moi l'idée de vous spoiler mais la partie où Julia lâche la bride et se laisse aller à ses pulsions, est sacrément bien réalisée. Quant à la conclusion de ce thriller, personnellement, je n'ai rien vu venir. Il m'a bien menée en bateau le coquinou et jusqu'à la fin qui plus est !

Un honnête et bon thriller qui, s'il ne restera pas dans mes annales personnelles, n'en demeure pas moins efficace, bien mené, un suspense crescendo qui ménage le temps qu'il faut. Idéal pour l'été qui s'approche.
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Un thriller au suspense psychologique haletant, dans l'univers des réseaux sociaux.. A lire sans attendre !

Je vous avais déjà parlé de ma 1ère lecture de S.J. Watson, Avant d'aller dormir; et bien le second n'a rien à lui envier: tout autant de suspense, de quoi vous rendre paranoïaque et méfiant envers internet et les sites de rencontre. On peut dire que l'auteur ne fait pas les choses à moitié! Il est celui qui relate le mieux la vraie “descente aux enfers” et comment un simple geste ou une mauvaise décision peut faire basculer une vie du tout au tout.

Encore une fois, la fin est totalement inattendue, du grand art ! Quelqu'un a posté: “Si vous n'avez jamais lu un livre de S.J Watson, je vous envie. Non, sincèrement, j'aimerais être à votre place et tout redécouvrir avec le même émerveillement, les mêmes décharges d'adrénaline, le même plaisir de me faire “balader”… C'est juste un auteur surdoué!”, et comme je suis d'accord!
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Quelle déception !
J'ai adoré « Avant d'aller dormir » et je me faisais une joie de lire celui-ci...
Mais je me suis ennuyée...jusqu'à la page 357.
A partir de là, ça commence enfin à devenir un peu palpitant. C'est la raison pour laquelle je mets quand même une étoile,
mais j'avoue que j'ai failli maintes fois l'abandonner et que je l'ai lu en diagonale jusqu'à cette fameuse page.

J'ai eu du mal à savoir si j'aimais ce livre ou pas ! L'intrigue était intéressante mais je ne comprenais pas où l'auteur m'amenait... un livre à suspense avec des scènes érotiques, je n'ai pas l'habitude de ce style et je trouvais que ça manquait parfois d'énergie côté suspense. Puis au bout d'un moment, l'intrigue s'est bien mis en place et j'ai aimé la suite du livre. Une histoire qui tourne sur les rencontres virtuelles, les moyens de communication moderne. Mais aussi, sur le manque d'un être décédé, la dépression, l'addiction . L'auteur nous surprend avec le dénouement, je lirai sûrement son premier roman .

Le début de l'histoire parait assez banal, puis l'angoisse monte progressivement. Tellement progressivement que, tout comme le personnage principal, on se demande si c'est juste de la paranoïa ou si c'est bien réel. Pourtant, on se doute bien qu'il y a quelque chose qui se trame. Et là, on se dit "c'est dommage, le dénouement se devine facilement..." on est déçu. Et bim ! Un coup de théâtre renversant se produit ! On arrive assez facilement à se mettre à la place de Julia, ce sont des questions que finalement chacun d'entre nous peut être amené à se poser.
Bref, après "Avant d'aller dormir", je ne suis absolument pas déçue de ce second roman de S.J Watson !

Une fin haletante

Je me suis laissée embarquer dans cette histoire. le style est rythmé et on est porté par l'intrigue. Cependant, la fin m'a un peu déçue (un peu prévisible sans doute et pour moi peu crédible).

Ah ça agace ! Cette femme qui dit oui qui dit non, qui dit "juste un peu alors". Elle avoue ou pas ? Ou pas... Et cette fin ? Agaçante aussi.
Mais prenante quand même fût cette lecture.
Alors ça vaut la moyenne. Un presque parfait au premier roman, la moyenne au second, qu'en sera t-il du troisième ?