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Critique de Malahide75


À l'issue du précédent opus, « Rifteurs », nous avions laissé une Lenie Clarke passablement remontée contre les corpos, responsables de sa transformation. Dans sa quête de vengeance, elle avait sillonné le continent, provoquant sur son passage la mort de millions d'êtres humains, victimes du virus Béhémoth, dont elle était porteuse. Surnommée la Madone du désastre, Clarke avait fini par retrouver la trace, au fond de l'océan, d'un complexe dans lequel se terraient des corpos privilégiés.
À l'entame de ce troisième et dernier tome, cinq ans se sont écoulés. Les corpos et les rifteurs ont signé un pacte de non-agression réciproque, mais les tensions et les soupçons persistent. Clarke, rattrapée par la culpabilité de ses actes, essaie de préserver la paix entre les survivants des abysses. Mais la tâche s'avère nettement plus compliquée lorsque l'on découvre le virus Béhémoth aux fonds des eaux... Un Béhémoth génétiquement modifié, qui met en péril les survivants. Clarket et Ken n'ont d'autre choix que celui de remonter à la surface et de tenter de sauver ce qui peut encore l'être.
Biotechnologies, intelligence des réseaux et bidouillages génétiques sont les maîtres mots de cette série et le troisième tome ne déroge pas à la règle.
Les notions sont ardues, le propos parfois rudes, mais l'aventure se teinte ici de beaucoup plus d'humanité, avec la forte thématique de la culpabilité.
Bref, on en vient presque à apprécier ces pervers sociopathes, et à espérer qu'ils s'en sortent malgré tout !
Un roman d'anticipation scientifique parfois obscur et pessimiste, mais qui, malgré sa noirceur, donne un brin d'espoir en l'être humain et en la possibilité d'une seconde chance.
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