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Ultime tome de la trilogie Rifteurs, βéhémoth est (et de façon nette) le plus « mauvais » des trois, non pas tellement en lui-même mais plutôt en comparaison de ses deux prédécesseurs, beaucoup plus solides. Trop long (la première des deux parties -autant de volumes différents dans l'édition anglo-saxonne- est pratiquement dispensable ou aurait dû être résumée en quelques chapitres, c'est tout dire), avec certains personnages à l'utilité discutable, des redites, des révélations ou rebondissements téléphonés (sauf un, à la rigueur), et surtout une fin à la fois abrupte et trop facile pour les protagonistes et un épilogue qui laisse carrément le lecteur sur sa faim, ce tome 3 mérite la réputation passable qu'il se traîne. Ou plutôt la mériterait sans l'excellent personnage qu'est Achille Desjardins, l'intelligence dans le traitement des thématiques, la postface scientifique qui est toujours une tuerie, et bien sûr le Sense of wonder d'une des révélations finales. Bref, une fin de cycle en demi-teinte, mais une saga à découvrir absolument pour tout fan de Hard SF et de Biopunk qui se respecte !

Ce qui précède n'est qu'un résumé : retrouvez la critique complète sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Comme beaucoup, je trouve que ce tome est le moins bon de la série des Rifteurs.
Non pas qu'il soit réellement mauvais, mais peut-être est-il d'un genre plus classique.
Les personnages sont toujours aussi perturbants, complexes voire dysfonctionnels, l'histoire toujours aussi originale. Cependant le déroulé est sensiblement moins surprenant.
Peu importe...
C'est tout de même un bouquin sympa qui nous décrasse un peu les neurones tout en nous faisant passer un bon moment de lecture qui ne manque pas d'actions.
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À l'issue du précédent opus, « Rifteurs », nous avions laissé une Lenie Clarke passablement remontée contre les corpos, responsables de sa transformation. Dans sa quête de vengeance, elle avait sillonné le continent, provoquant sur son passage la mort de millions d'êtres humains, victimes du virus Béhémoth, dont elle était porteuse. Surnommée la Madone du désastre, Clarke avait fini par retrouver la trace, au fond de l'océan, d'un complexe dans lequel se terraient des corpos privilégiés.
À l'entame de ce troisième et dernier tome, cinq ans se sont écoulés. Les corpos et les rifteurs ont signé un pacte de non-agression réciproque, mais les tensions et les soupçons persistent. Clarke, rattrapée par la culpabilité de ses actes, essaie de préserver la paix entre les survivants des abysses. Mais la tâche s'avère nettement plus compliquée lorsque l'on découvre le virus Béhémoth aux fonds des eaux... Un Béhémoth génétiquement modifié, qui met en péril les survivants. Clarket et Ken n'ont d'autre choix que celui de remonter à la surface et de tenter de sauver ce qui peut encore l'être.
Biotechnologies, intelligence des réseaux et bidouillages génétiques sont les maîtres mots de cette série et le troisième tome ne déroge pas à la règle.
Les notions sont ardues, le propos parfois rudes, mais l'aventure se teinte ici de beaucoup plus d'humanité, avec la forte thématique de la culpabilité.
Bref, on en vient presque à apprécier ces pervers sociopathes, et à espérer qu'ils s'en sortent malgré tout !
Un roman d'anticipation scientifique parfois obscur et pessimiste, mais qui, malgré sa noirceur, donne un brin d'espoir en l'être humain et en la possibilité d'une seconde chance.
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L'océan profond, opportunité salvatrice et menace redoutable. (3)

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2014/12/16/note-de-lecture-la-trilogie-des-rifteurs-peter-watts/
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On part cette fois d'une situation bien connue (l'Amérique du Nord en proie au virus biologique βehemoth et informatique Lennie/Madonne du Désastre) pour suivre Lennie Clarke et Ken Lubin, d'abord dans les profondeurs de l'océan, puis sur la terre ferme. On perd donc par rapport aux précédents tomes en découvertes nouvelles, et en originalité : on sent que c'est une suite et une fin. Moins de surprise et moins de paillettes dans les yeux, mais à l'instar des autres écrits de cet auteur, le tout est toujours très bien documenté, et les sources et réflexions de l'auteur apparaissent d'ailleurs à la fin.
Ne peut pas se lire sans avoir lu les deux premiers.
A lire pour terminer la trilogie, mais pas aussi original/bien/novateur/je-vous-en-mets-plein-la-vue que les précédents.
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Selon moi il s'agit du moins bon livre de la trilogie.
J'ai adoré les deux premiers tomes mais celui-ci m'a laissé une impression mitigée. La première partie à Atlantis tourne vite en rond et dure trop longtemps. J'avais hâte que Clarke retourne sur la terre ferme et c'est une fois qu'elle l'a fait que j'ai repris gout à la lecture.
Malgré tout, ce livre reste bon. Il apporte, comme les deux tomes précédents, des éléments et des retournements de situations originaux et innatendus qui maintiennent en alerte. Couplé au vocabulaire technique omniprésent, je trouve cet univers très immersif et j'y ai replongé avec plaisir.
En bref, ce tome apporte une conclusion qui n'était pas nécessaire mais qui est tout de même bienvenue.
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Peter Watts reste et restera un auteur qui m'a scotché sur mon siège à chaque livre . Ce tome 3 est encore une fois un petit bijou !
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