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Critique de majero


Dans la vallée de la Habdourga, des paysans s'esquintant sous les taxes du tyran Desotgiu. Paps violent et Mams passive, éduquant avec bestialité deux jumeaux en manque de tendresse, Léonora et Marcio, qui, un jour, échangent leurs vêtements en cachette. 'Embrasse-moi, mon frère'.

Comme dans 'Moi, Marthe et les autres', je retrouve la poésie explosive de Wauters, des sentiments fragiles emballés dans une prose crue sur fond d'amour, 'ces monstres chauds qui nous tuent et nous font vivre'.

La séparation de ces 'désaxés' semble malheureusement aboutir à un cul de sac dans l'inspiration de l'auteur qui bifurque sur le coup d'état du colonel Bokwangu, prônant la modernité à outrance et l'assassinat de l'opposant Bodeschou. J'ai pas trop cru en la culture de fraises salvatrice.
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