Citations sur Comment être aussi cool que Nina Hill (La plus cool des.. (53)
Il est objectivement séduisant, mais subjectivement repoussant, à cause de son grave excès de confiance en lui.
Elle appréciait les gens, vraiment. Elle avait juste besoin de ne les consommer qu'à dose homéopathique.
Il est objectivement séduisant, mais subjectivement repoussant, a cause de son grave excès de confiance en lui.
Nina prit son pain au chocolat sans sachet et le mangea en traversant la rue : capable de faire deux choses en même temps, et douce avec la planète. Pas encore 9 heures du matin, et elle remplissait déjà tous ses objectifs !
Liz leva les yeux lorsque Nina franchit la porte :
- Oh, tu m’en as apporté un aussi ?
Nina pivota et traversa la rue dans l’autre sens. Une minute plus tard, elle était de retour.
- Mais oui, Liz, par le plus grand des hasards, j’avais justement pensé à toi !
- Comme c’est attentionné ! C’était bien la soirée quiz ?
- On a perdu.
- Quoi ? Mais vous ne perdez jamais, s’étrangla Liz.
Nina shoota dans une étagère.
- Eh bien, hier, on a perdu. Ça s'est joué à presque rien. Le sujet, c’était les courses hippiques, et on a perdu. Tu le savais toi, que la date de naissance des chevaux de course est toujours fixée au 1er janvier ? Non ? Moi non plus.
« CHEZ NINA, LE MATIN ÉTAIT TOUJOURS UN PEU DIFFICILE.
DANS SA VIE IMAGINAIRE, C’EST-À-DIRE CELLE QU’ELLE AURAIT AIMÉ MENER PLUTÔT QUE CELLE QU’ELLE AVAIT REÇU À LA NAISSANCE, ELLE SE LEVAIT, SE DÉBARBOUILLAIT AVEC TOUT UN TAS DE PRODUITS ISSUS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, SE DOUCHAIT DANS UNE DOUCHE À JETS MULTIPLES (MÊME SI ELLE SE DEMANDAIT SOUVENT CE QUI SE PASSAIT QUAND ON SE BAISSAIT POUR ATTRAPER LE SHAMPOING : RECEVAIT-ON UNE GICLÉE D’EAU EN PLEINE FACE ? SYMPA, LE RÉVEIL EN DOUCEUR !), PUIS S’HABILLAIT AVEC DES VÊTEMENTS AUSSI CONFORTABLES QU’ÉLÉGANTS, EN FIBRES NATURELLES CUEILLIES PAR DES TRAVAILLEURS RÉMUNÉRÉS AU PRIX JUSTE. VOUS ME SUIVEZ TOUJOURS ? ENSUITE, ELLE DÉJEUNAIT DE FRUITS FRAIS, DE PAIN COMPLET ET DE YAOURTS ÉLABORÉS AVEC LE LAIT QUE DES CHÈVRES OFFRAIENT DE LEUR PLEIN GRÉ CAR ELLES EN AVAIENT TROP. ELLE SERAIT RECONNAISSANTE, EN PLEINE CONSCIENCE, ET AURAIT UNE PEAU PARFAITE.
LA RÉALITÉ RESSEMBLAIT DAVANTAGE À CECI : NINA SE LEVAIT. ELLE AVAIT MAL À LA TÊTE CAR ELLE AVAIT BU DU VIN QUI CONTENAIT AU MOINS TRENTE POUR CENT DE SULFITES, OU UNE AUTRE SUBSTANCE PROVOQUANT DES MIGRAINES. ELLE AVAIT L’IMPRESSION QUE SA BOUCHE ÉTAIT COMME L’INTÉRIEUR DES CHAUSSETTES SOLITAIRES QUE L’ON VOIT PARFOIS DANS LA RUE. SES CHEVEUX ÉTAIENT DÉPRIMÉS. ELLE SE TENAIT, UN PEU VOÛTÉE, À CÔTÉ DE LA CAFETIÈRE, ET FRISSONNAIT EN ATTENDANT QUE LE BREUVAGE SOIT PRÊT. PARFOIS, SON REGARD VITREUX SE POSAIT SUR SON COIN VISUALISATION ET ELLE EN VOULAIT À LA PLANÈTE DE TOURNER AUTOUR DU SOLEIL SANS LUI DEMANDER SON AVIS. TANT QUE LA PREMIÈRE GORGÉE DE CAFÉINE N’AVAIT PAS ATTEINT SON ORGANISME, ELLE ÉTAIT EN BIOSTASE, ET ON L’AVAIT MÊME VU BAVER. »
les fans de polars étaient nombreux. Ils dévoraient les livres, prenaient parti vivement, étaient très passionnés. Ils comptaient parmi les meilleurs clients de la librairie, et toujours polis. En privé, ils se jetaient dans un désir sanguinaire de vengeance et l'utilisation de poisons obscures et de techniques de filature, mais, en public, ils étaient charmants et généreux. les lectrices de romance étaient rigolotes, avec des opinions bien arrêtées. les amateurs de no-fictions posaient beaucoup de questions et riaient facilement. C'était des lecteurs de romans sérieux et de poésie qu'il fallait se méfier.
ça demande beaucoup d'énergie d'être avec les autres. c'est plus facile d'être soi-même quand il n'y a personne autour.
peut-être que cela n'existe pas une "vraie" personne (...) peut-être qu'on change tous selon l’endroit où l'on se trouve et les gens qui nous entourent
peu importe quelles merdes lui réservait la vie. du moment qu'il restait des livres à découvrir, elle s'en sortirait.
la place c'était toujours un problème pour les grands amateurs de livres