Citations sur Les Variants, tome 2 : Les Fuyants de Maxfield Academy (3)
Je suis venu vous exposer mon plan, et vous, vous voulez déclarer une guerre, dis-je. Elle me répondit avec un sourire.
Je passai la main sur son flanc et mon pouce pressa son aisselle.
- Hé, qu'est-ce que tu fais ? gloussa-t-elle en s'écartant.
- Rien, juste une petite vérification.
Je repris conscience dans l'obscurité, lentement, car je devais lutter contre les substances chimiques que mes veines charriaient. Je me souvenais vaguement que des gens étaient entrés, puis ressortis, ils m'avaient posé des questions et je pensais leur avoir répondu, mais j'avais tout oublié de ces entretiens.
J'étais dans un lit d'hôpital à la tête surélevée, si bien que je pouvais tout voir dans la pièce. Le sol et la moitié inférieure des murs étaient revêtus du même carrelage blanc que celui des couloirs, et tout le reste était en béton.
La pièce ne sentait rien : ni le savon, ni le renfermé. Rien.
Je ne parvenais pas à ouvrir complètement l'un de mes yeux, mais je n'avais pas mal. J'essayai de le toucher.
Mes mains étaient liées avec d'épaisses sangles de cuir, ainsi que mes chevilles.
- Monsieur Fisher, vous êtes réveillé.
Je tournai la tête en direction de la voix, sans voir personne. C'était une voix masculine, mais pas celle du Tueur.
- Qui êtes-vous ? demandai-je.
- Vous m'avez causé bien des ennuis, monsieur Fisher.