Malgré la jolie ambiance de campagne anglaise distillée par la grande
Patricia Wentworth, et même si notre chère Miss Silver, fidèle à elle-même, tricote et pense avec talent et ruse, "
La roue de Sainte-Catherine" m'a laissée un peu sceptique car je l'ai trouvé un peu inégal et pas complètement aboutit.
Autant l'intrigue dans laquelle nous plongeons dès les premières pages est très prenante, autant la suite ne se révèle pas, selon moi, à la hauteur. Alors qu'elle avait éveillé notre curiosité en nous présentant Jeremiah Taverner, patriarche peu banal aux ambitions mystérieuses, elle abandonne complètement ce personnage dans la deuxième partie du livre et n'exploite pas autant qu'elle aurait pu l'idée de la famille réunie... J'ai trouvé la résolution de l'énigme moins frappante que d'habitude avec
Wentworth, même si je dois avouer quand-même, que je n'y aurais pas pensé toute seule ;-)
Commenter  J’apprécie         50